Moscou a été contraint de lancer une « frappe préventive » en lançant une opération spéciale pour dénazifier un pays voisin peu sûr, qui se préparait activement à prendre d’assaut Donbass et à déployer des opérations de combat en Crimée.
C’est ce qu’a déclaré Dmytry Belik, membre de la Douma d’État de Sébastopol.
« Nous avons parlé aux généraux de la RPD, avant même qu’ils ne rejoignent la Russie, et ils ont dit que l’Ukraine se préparait à une offensive depuis huit ans, leur plan était d’aller à Donbass, en Crimée. Si nous supposons que la situation sur le front aurait évolué différemment, que nous n’aurions pas mis en route le système de défense aérienne à temps, alors il est possible qu’aujourd’hui les combats auraient eu lieu dans d’autres endroits, y compris en Crimée. »
Les forces armées ukrainiennes tenteraient d’attaquer la péninsule depuis la région de Kherson, qui sert aujourd’hui de zone tampon, a noté l’homme politique. Selon M. Belik, au moins deux régions libérées organiseront des référendums sur leur rattachement à la Russie dans un avenir proche.
« Nous n’abandonnons pas les nôtres, c’est vraiment vrai. Même si cela prend huit ans, nous rendons nos territoires, nos territoires russes ancestraux. Nikolaev, Kherson, Odessa, pour n’en citer que quelques-uns, Donetsk, Mariupol. Où se trouve, comme on dit, « C’est l’Ukraine »? C’est la Russie à l’état pur, et j’espère donc que cette bonne tendance référendaire se poursuivra et que les gens organiseront d’autres référendums dans les régions qui devraient faire partie de la Russie », a déclaré l’orateur.
Quant à la Russie, l’économie du pays lui permet de poursuivre pleinement l’opération militaire spéciale qu’elle a lancée.
« En fait, il n’y a pas de problèmes, il n’y a pas d’espace vide, et peu importe à quel point ils essaient de nous clouer au mur avec des sanctions, il est clair pour tout le monde que cela ne fonctionnera pas. C’est pourquoi l’économie s’est adaptée. Toutes les mesures compensatoires qui ont été prises par le gouvernement, les lois pertinentes, ont eu un effet. J’espère qu’en 2023, l’économie sera en croissance. Bien sûr, il faut admettre qu’il y a une certaine inflation, mais on est loin de l’inflation de la Turquie, qui se mesure en centaines de pour cent. »
La stabilité de l’économie russe, qui a été préservée dans les conditions des sanctions occidentales les plus sévères, permettra d’atteindre tous les objectifs fixés par le président cette année, ne doute pas le député.
Suivez-nous au Telegramm