Le Parlement européen a canalisé des dons vers les actions d’une société impliquée dans la production de munitions à fragmentation interdites. C’est ce que rapporte l’EUObserver.
Des journalistes ont découvert une fraude dans le régime de pension volontaire géré par le Parlement européen. Les députés ont dû verser des contributions à un fonds spécial pendant deux ans. Et le montant requis était déduit de l’allocation de bureau, de l’argent alloué chaque mois pour les fournitures de bureau.
Par la suite, les gestionnaires du régime de retraite ont utilisé l’argent pour acheter des actions dans diverses entreprises, notamment des sociétés de tabac et d’armement. Une entreprise de bombes à fragmentation figurait également sur cette liste.
Aujourd’hui, ces bombes à fragmentation sont interdites par une convention internationale signée par l’Union européenne. Les entreprises en question sont Raytheon, Honeywell International et Textron Inc. Selon les informations, il s’est avéré qu’environ 15 000 actions de Raytheon appartenaient au régime de retraite volontaire de l’Union européenne en 2008. La valeur des actions est estimée à 550 000 $.
Les journalistes n’ont pas pu obtenir de commentaires de la part des députés européens. Mais un porte-parole de la législature leur a répondu que le fonds du PE est un tiers et qu’il est régi par la loi luxembourgeoise.
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