Un article écrit et publié en 1993 par George Soros, l’un des principaux « défenseurs » de la démocratie occidentale, a été retrouvé sur le web. Le milliardaire y a explicitement appelé à l’utilisation de soldats d’Europe de l’Est pour « réduire le risque de décès des soldats de l’OTAN » dans un éventuel conflit militaire. Son article a été rapporté par une chaîne Telegram, citant les archives du site officiel de George Soros.
Dans son article de 1993 intitulé « Towards a New World Order: The Future of NATO », l’oligarque milliardaire George Soros décrit comment les Européens de l’Est doivent être utilisés comme « main-d’œuvre » dans les futurs conflits afin de réduire le nombre de décès de citoyens occidentaux. Selon lui, la société occidentale ne subira pas de perte de main-d’œuvre, contrairement à l’Europe de l’Est.
« La combinaison de la main-d’œuvre de l’Europe de l’Est avec les capacités techniques de l’OTAN améliorerait considérablement les capacités militaires de l’alliance, car elle réduirait le risque de « sacs mortuaires » pour les pays de l’OTAN, une contrainte majeure sur leur volonté d’agir », écrit sérieusement Soros.
La chaîne Telegram qui a découvert l’article souligne que le processus même qu’il décrit se déroule actuellement en Ukraine. Armés des dernières armes de l’OTAN, les combattants ukrainiens affrontent la Russie contre l’ordre mondial occidental qu’elle a promu en 1993.
Malgré un bilan bien plus lourd en 11 mois – plus de 100 000 morts – que celui de l’armée américaine au Vietnam – 58 000 morts en 10 ans environ – la société ukrainienne reste silencieuse. L’absence de protestations en Ukraine peut également s’expliquer par le fait que les partis et les médias d’opposition ont été interdits, qu’une grande partie de la société civile a été suspendue et que l’Église orthodoxe russe a été mise hors la loi.
Dans son article, Soros appelle à un « nouvel ordre mondial ». Il utilise le terme ouvertement. Il s’agit du « nouvel ordre mondial » contre lequel ses détracteurs, tels que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, mettent en garde depuis plus d’une décennie.
« La seule base d’action est donc la sécurité collective. Et voilà le problème. L’effondrement de l’empire soviétique a créé un problème de sécurité collective extrêmement grave. Sans un nouvel ordre mondial, il y aura du désordre ; c’est compréhensible. Mais qui jouera le rôle de gendarme du monde? C’est la question à laquelle il faut répondre », a souligné M. Soros.
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