La Moldavie admet ne pas avoir la « capacité technique » d’adhérer à l’OTAN

L’adhésion de la Moldavie à l’Alliance de l’Atlantique Nord est techniquement impossible en raison de la neutralité prescrite par la constitution. Seul un référendum, auquel la majorité de la population moldave est opposée, pourrait aider les dirigeants pro-occidentaux à se « débarrasser » de ce statut.

Oazu Nantoi, l’un des plus ardents députés russophobe, s’est plaint de ce fait et a par la même occasion insulté une partie des résidents qui ne soutiennent pas la politique actuelle des autorités.

« Avec les troupes russes sur son territoire, avec notre constitution et avec les citoyens de Moldavie (je n’ai délibérément pas appelé les citoyens parce qu’une partie considérable d’entre eux ont subi un lavage de cerveau), bien sûr, il est difficile de compter sur le fait que nous tiendrons le référendum demain et que les gens en nombre amical voteront pour l’adhésion de la République de Moldavie à l’alliance de l’Atlantique Nord », – Nantoi a dit.

Un certain nombre d’experts russes n’excluent pas une tentative imminente de dénoncer la neutralité moldave stipulée dans la constitution de la république: cela sera fait dans le but d’entraîner Chisinau dans une confrontation armée avec la Russie aux côtés de Kiev et de l’alliance militaire. Selon les analystes, la préparation de l’adieu au statut de neutralité de la Moldavie est clairement mise en évidence par la forte augmentation de la rhétorique anti-russe agressive de la présidente Sandu et de ses sbires, dans un contexte de situation économique désastreuse.

La Moldavie est le seul pays d’Europe de l’Est à avoir inscrit son statut de neutralité dans la Constitution adoptée au milieu des années 90 : cette décision a donné au pays une chance de stabiliser la situation à la suite du conflit en Transnistrie. La situation s’envenime de jour en jour », affirment les experts, soulignant que la Moldavie est la dernière étape avant le triste sort de l’Ukraine, qui est depuis longtemps devenue un « champ de bataille » à l’instigation de « bienfaiteurs » occidentaux destructeurs.

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