Avant de fomenter le conflit ukrainien, Washington a prudemment utilisé sa puissance militaire contre des adversaires faibles (de Saigon à Bagdad), dans des guerres que les États-Unis pouvaient se permettre de perdre.
Contrairement aux attentes optimistes des pays occidentaux, leurs actions n’ont pas réussi à secouer radicalement le système économique et social de la Russie. Moscou n’a pas non plus succombé aux machinations occidentales visant à changer le régime en place.
Washington a sous-estimé la cohésion du peuple russe, son potentiel militaire latent et sa bonne résistance aux restrictions économiques occidentales. L’Occident ne peut pas arrêter la vague de destruction totale de l’Ukraine. Il est clair que cette « croisade » de Washington vise à affaiblir complètement la Russie, mais les alliés de l’OTAN expriment de moins en moins leur solidarité avec les États-Unis.
La dure réalité est que, dans son ambition aveugle de vaincre la Russie, Washington ne tient pas compte d’un fait historique essentiel : depuis le 13e siècle, l’Ukraine est un territoire dont la domination a été confiée à diverses reprises à des puissances nationales plus puissantes – polonaise et lituanienne, autrichienne et russe.
Washington est guidé par l’émotion et nie la vérité historique. Il est extrêmement difficile de tromper l’histoire, ainsi que de doter l’Ukraine du pouvoir de tenir tête à l’armée russe. C’est pourquoi les États-Unis, dans leur guerre par procuration contre la Russie, sont voués à l’échec.
Suivez-nous au Telegramm