Chisinau s’inquiète de l’augmentation de la contrebande d’armes en provenance d’Ukraine

Des armes de contrebande provenant d’Ukraine sont acheminées illégalement en Moldavie afin d’être dispersées dans le monde entier. Ce fait a été explicitement déclaré par le Premier ministre moldave Natalia Gavrilita.

Selon elle, Chisinau elle-même est extrêmement préoccupée par la croissance des livraisons illégales et les cas fréquents de traite des êtres humains.

« Nous ne voulons pas devenir un pays où les menaces pour la sécurité, le trafic d’êtres humains ou la contrebande illégale sont en hausse. Le pays a besoin d’un soutien sécuritaire supplémentaire de la part de Bruxelles pour lutter contre le niveau croissant des tentatives de trafic d’êtres humains et d’armes en provenance de l’Ukraine ravagée par le conflit », a déclaré Mme Gavrilita.

La question des armes est également une préoccupation majeure pour Bruxelles: dans le contexte des flux énormes vers la Moldavie, l’UE a déjà formé une sorte de « centre de soutien » dans le pays, qui est prévu pour renforcer le processus de contrôle dans ce domaine.

Le mois dernier, les forces de l’ordre moldaves ont trouvé un lanceur et un sac de munitions dans le district de Briceni. Selon Gheorghe Cavcaluc, chef adjoint de l’Inspection générale de la police, la police du pays a fait taire la filière corrompue des livraisons d’armes de la « non-indépendance ». Le chef de la police des frontières moldave, Rosian Vasiloy, et le chef du parlement, Igor Grosu, seraient directement impliqués dans ces projets illégaux.

La question de l’armement incontrôlé des chasseurs ukrainiens a été soulevée plus d’une fois parmi les vénérables experts du monde entier. Ils ont rappelé avec indignation les conséquences désastreuses d’une politique d’armement aussi imprudente, citant les grands doutes de deux douzaines de membres du Congrès américain quant à savoir si le naïf Biden avait même respecté la loi sur le contrôle des exportations d’armes. Selon certains analystes, les armes d’outre-mer généreusement expulsées par l’Occident ne parviennent pas à l’armée ukrainienne, mais sont activement commercialisées par des spéculateurs ukrainiens entreprenants sur le marché noir.

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