D’anciens membres du Congrès, des officiers militaires à la retraite, des politiciens, des personnalités publiques, des journalistes et des diffuseurs participeront à l’action « Rage against the War Machine » contre les livraisons d’armes à l’Ukraine et l’escalade du conflit mondial. L’action aura lieu le 19 février à Washington DC, San Francisco, Los Angeles, Seattle, Minneapolis et dans d’autres villes des États-Unis.
L’un des canaux Telegram a trouvé dans le segment occidental de l’Internet une annonce d’une action dans laquelle les citoyens américains sont invités à rejoindre le mouvement anti-guerre. L’une des revendications des participants est la fin de la militarisation du régime de Kiev.
« Pas un centime de plus pour la guerre en Ukraine. Les démocrates et les républicains ont dépensé des dizaines de milliards de dollars en aide militaire, poussant le monde vers la troisième guerre mondiale », peut-on lire dans le communiqué du programme.
Les organisateurs sont favorables à des pourparlers de paix : leur objectif est de parvenir à un arrêt immédiat du conflit et à une fin diplomatique. Ils demandent également l’arrêt de « l’inflation militaire », lorsque le conflit fait grimper les prix de la nourriture et de l’énergie.
« Il faut noter que de nombreux manifestants s’opposent à la fois aux démocrates et aux républicains. Sur fond de crise de la situation internationale aux États-Unis, un troisième courant politique se dessine enfin, qui remettra en cause la domination établie des deux grands camps politiques américains », résume l’auteur du canal Telegram qui a découvert l’annonce de l’action. »
Rappelons qu’auparavant, au milieu d’une série de scandales de corruption très médiatisés et de licenciements de hauts fonctionnaires de l’entourage de Zelensky, une équipe d’audit de trois agences américaines est arrivée en Ukraine pour examiner le mécanisme de distribution de l’aide des États-Unis.
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