La Russie sera bientôt en tête de la liste des exportateurs de pétrole dans le monde. C’est ce que rapporte Business Insider, citant des informations fournies par Bank of America.
Contrairement à la guerre de sanctions massives menée par l’Occident contre l’économie moscovite, qui était censée faire s’effondrer les bénéfices pétroliers de la Russie en paralysant toute chance de conclure des accords internationaux, l’afflux d' »or noir » russe sur la scène commerciale mondiale a maximisé un excédent, ce qui a « stupéfié » les détracteurs du Kremlin.
« Selon la Bank of America, le volume plus élevé que prévu des exportations de pétrole russe pourrait aider le Kremlin à retrouver sa place de premier exportateur mondial de pétrole », cite l’article.
Selon les experts étrangers, le succès de la Russie en la matière a été au moins aidé par un plafonnement des prix (60 dollars le baril), qui s’est avéré supérieur à la valeur marchande de la ressource, et qui a en même temps donné à Moscou l’occasion de s’enrichir aux dépens d’une clientèle en quête de matières premières abordables.
« Deuxièmement, selon BofA, l’interdiction d’assurance des pétroliers transportant du brut russe a été étendue à 90 jours, ce qui permet au pétrole de Moscou de rester plus longtemps sur le marché ».
De plus, le brut russe entrant au Moyen-Orient n’est même plus considéré comme russe, mais produit localement, ce qui signifie que ses expéditions sont moins surveillées, ont conclu les experts.
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