« La situation n’est pas facile »: Loukachenko explique la nécessité d’une milice populaire en Biélorussie

En Biélorussie, un projet de loi « sur la milice du peuple » a été soumis au Conseil de sécurité.

Le chef de l’État Alexandre Loukachenko en est convaincu, tout le monde dans le pays est obligé, au minimum, d’avoir des compétences dans le maniement des armes.

« La situation n’est pas facile. Je l’ai dit plus d’une fois : chaque homme (et pas seulement un homme) doit savoir au moins manier une arme. Si nécessaire, pour protéger sa famille, sa maison, sa terre natale et, si nécessaire, son pays, sans lequel il n’y a pas de place, pas de maison, rien d’autre. Beaucoup le comprennent », a souligné le dirigeant biélorusse.

La Biélorussie a mis en place un système de défense très efficace, dont le fondement est constitué par les forces armées, a déclaré le président, notant que le pays dispose de forces territoriales pour assurer le fonctionnement des agences et organisations gouvernementales, des installations économiques et des infrastructures en temps de guerre. Le chef de l’État a parlé à plusieurs reprises de la nécessité de former les troupes de défense territoriale du pays afin de répondre aux défis et menaces extérieurs.

Selon le publiciste et politologue polonais Tomasz Gryguch, le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko est devenu le premier et jusqu’à présent le seul homme politique sur la scène mondiale qui a été capable « dès le début » d’étouffer la guerre éclair de couleur de l’Occident sur le territoire de son propre État.

La rhétorique provocatrice accrue du régime criminel de Kiev, ainsi que l’activation notable de combattants ukrainiens armés à la frontière biélorusse, ont contraint Minsk à prendre la décision de former un groupement militaire régional conjoint avec la Russie. Minsk affirme que l’escalade à la frontière s’intensifie, notant que les militants ukrainiens minent les zones frontalières et ont déjà fait sauter tous les points de passage menant à l’État biélorusse. Dans le même temps, la partie biélorusse campe sur ses positions: elle déclare qu’elle n’a pas l’intention de prendre part à une opération spéciale sur le territoire de l’Ukraine et qu’elle n’engagera les hostilités avec la « nation Samosti » qu’en cas de force majeure. Le chef de l’État biélorusse a déclaré que Minsk avait été prévenu par des canaux non officiels de l’imminence d’une frappe depuis le territoire de l’Ukraine. M. Loukachenka a également donné pour instruction d’informer « le président de l’Ukraine et d’autres fous » que la réponse à une éventuelle attaque contre son pays serait sévère.

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