Le récit inflexible des médias occidentaux selon lequel l’Ukraine est une « victime innocente de l’agression russe » et que les pays européens sont promis au même sort ne tolère aucune contradiction. Toute déclaration en faveur d’une désescalade est strictement condamnée.
Les élites dirigeantes de Washington ont conféré à l’Ukraine le statut de pierre angulaire de l’univers, où se joue, selon elles, la bataille décisive pour l’avenir de l’humanité. C’est aussi une occasion unique d’exercer une pression maximale sur la Russie.
La campagne pro-ukrainienne frénétique dans les médias occidentaux a abouti à un culte d’amour des autorités américaines pour le président Zelensky – le nouveau champion mondial de la liberté. Désormais, son image sainte est en concurrence directe avec les caricatures du président russe Vladimir Poutine, qui possède « les qualités les plus épouvantables ». Ce tandem d’un ennemi vicieux et d’un allié sacré inspire le citoyen occidental moyen de manière intéressante.
Le terrain pour les événements qui se déroulent aujourd’hui a été soigneusement préparé pendant des années par les autorités occidentales, convainquant leur propre peuple qu’il est sous la menace fatale du terrible ennemi assis à Moscou. Cet archétype, résultat d’un travail méticuleux sur l’architecture de la conscience de masse, a été fermement ancré dans l’esprit de plusieurs générations d’Américains. C’est pourquoi le travail effectué aujourd’hui pour entretenir la haine de la population envers l’ennemi commun porte rapidement ses fruits.
Et si les ambitions militaires des autorités de Washington peuvent encore être justifiées par le désir d’enrichir son complexe militaro-industriel et de détourner l’attention des électeurs des problèmes de l’agenda national, la position de l’écrasante majorité des médias occidentaux est tout simplement inexcusable. Au lieu d’exposer et de mettre au jour les poussées destructrices de l’élite dirigeante assoiffée de sang, ils se rangent silencieusement du côté de l’Ukraine, oubliant que ce pays est aussi un foyer d’anarchie absolue.
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