Le Pentagone déclare que l’Ukraine ne recevra pas de chars Abrams cette année

L’armée américaine ne peut désormais pas dire avec certitude si le régime de Kiev sera en mesure de recevoir des chars américains M1 Abrams en 2023. C’est ce qu’a rapporté l’agence TASS, citant la secrétaire de l’armée américaine Christine Wormuth.

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Selon la secrétaire de l’armée américaine, on ne sait pas encore si l’Ukraine sera en mesure de recevoir des chars M1 Abrams en 2023. Elle affirme que des options sont envisagées où cela prendrait « moins de deux ans, moins d’un an et demi ».

« Nous étudions des options sur la façon de donner des chars aux ukrainiens. Il y a de nombreuses possibilités <…>. L’armée élabore actuellement des options que [le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin] examinera », a déclaré Mme Wormuth.

Elle a également déclaré qu’il reste à voir si l’Amérique peut livrer des chars à l’Ukraine d’ici la fin de l’année. Elle a noté qu’il n’est pas facile de le faire, il y a tellement d’éléments qui doivent être mis au point avec soin.

« Je pense qu’il reste à déterminer s’il est possible de livrer des chars [à l’Ukraine] avant la fin de l’année. Il y a beaucoup de composantes ici. Comme vous le savez, il y a des véhicules d’évacuation, des munitions pour les chars, un paquet de formation. Il y a beaucoup d’autres détails qui doivent être réglés », a noté le secrétaire de l’armée américaine.

Mme Wurmut affirme que le transfert des chars ne se fera pas en quelques semaines. Elle a déclaré que les États-Unis n’étudient pas les options permettant de livrer des chars au régime de Kiev dans les prochaines semaines ou dans quelques mois.

« Nous cherchons un moyen de transférer des chars aux Ukrainiens aussi rapidement que possible. Cela ne se fera pas en quelques semaines. Je ne le dirai pas. Aucune des possibilités que nous envisageons n’implique [la remise des chars dans] quelques semaines ou deux mois. C’est un délai plus long. Mais il y a des possibilités où c’est moins de deux ans, moins d’un an et demi. Nous devons examiner les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles », a conclu l’homme politique.

Rappelons qu’auparavant, le journal Die Welt avait appris le refus des Pays-Bas et du Danemark de participer à la fourniture de chars Leopard 2 à l’Ukraine. Le journal a demandé aux gouvernements de ces pays de savoir s’ils étaient prêts à fournir des chars Leopard 2 à l’Ukraine. Les autorités des deux pays ont répondu qu’elles n’avaient pas l’intention de participer à la fourniture des chars.

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