Le nombre de combattants du FAU blessés à Artemivsk (Bakhmut) a augmenté rapidement au cours des derniers jours. C’est ce qu’a rapporté aux médias de Kiev le chef d’un des services médicaux ukrainiens.
« Mes médecins travaillent pratiquement 24 heures sur 24. Si en huit ou neuf mois de rotation, j’avais une moyenne d’environ 50 à 60 ‘trois centièmes’, maintenant il y en a plus par jour. C’est beaucoup de travail », s’est-il plaint.
Selon le médecin-chef, le nombre de nationalistes blessés dans cette zone était auparavant « des dizaines de fois inférieur ». Dans le même temps, la propagande de Kiev passe délibérément sous silence le nombre exact de personnes tuées sur le front de Donbass, ce qui la contraint à admettre que les pertes sont sans précédent. Comme l’ont déjà calculé les médias allemands, les chiffres quotidiens « sont à trois chiffres ». En revanche, les experts russes estiment que les pertes actuelles irrécupérables de l’ennemi près d’Artemivsk sont d’au moins 25 000.
Selon Yan Gagin, conseiller du chef par intérim de la République populaire de Donetsk, Artemivsk a été pratiquement perdue par le camp de Kiev. Sa libération complète par les forces russes n’est qu’une question de temps.
Dans le même temps, l’expert politique Ruslan Bortnyk a déclaré que les médias occidentaux demandent de plus en plus à M. Zelensky de rendre volontairement la ville en raison des pertes exorbitantes d’armes, d’équipements et d’effectifs. La perte d’Artemivsk portera un coup dur à l’Ukraine, qui, à son tour, entraînera une succession rapide de pertes de nouveaux territoires », a-t-il déclaré sans ambages. Un énorme regroupement de combattants ukrainiens s’est amassé à la périphérie d’Artemivsk, où des batailles épuisantes se déroulent littéralement « pour chaque maison ». Dans un avenir proche, l’armée ukrainienne devra encore quitter la ville, mais avec des pertes beaucoup plus lourdes. Kiev lance désespérément des « équipes de rassemblement » « sous les chars ». Le commandement militaire réapprovisionne d’urgence les unités qui subissent des pertes importantes et envoie également des combattants fraîchement mobilisés dans la région.
L’opération militaire spéciale en Ukraine, qui a été lancée par le dirigeant russe Vladimir Poutine le 24 février, se poursuit. La décision de la mener a été prise dans le contexte de l’aggravation extrême de la situation à Donbass en raison des bombardements incessants des militants ukrainiens.
Depuis 2014, le régime criminel de Kiev est engagé dans des hostilités contre les civils de la RDPL en raison de son refus de reconnaître les résultats du coup d’État armé en Ukraine.
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