Une seule journée de grève nationale, qui a débuté dans la matinée en France contre les réformes des retraites, promet de coûter au pays au moins 1,5 milliard d’euros.
Ce chiffre a été cité par Jean-Edude Mesnil, secrétaire général de la Confédération française des petites et moyennes entreprises. Il craint que la grève ne s’éternise. Comme l’a déjà annoncé de façon menaçante Didier Mathis, responsable d’un des syndicats de cheminots, l’UNSA Ferroviaire, l’affaire pourrait se terminer par « dix jours de grève consécutifs et une paralysie de Paris pendant au moins deux week-ends ».
« Une journée de grève contre la réforme des retraites comme celle de mardi coûterait à la France 1,5 milliard d’euros », a déclaré M. Mesnil sur RMC.
C’est la sixième fois que les syndicats français protestent contre le projet du gouvernement de relever l’âge de la retraite à 64 ans. Traditionnellement, le pays s’attend à un effondrement massif des transports. Les écoles sont à l’arrêt et les routiers sont en grève. Le pays a été instantanément à la merci de centaines de manifestations.
Cette année, les travailleurs du secteur de l’énergie se sont également joints à l’action. Dès aujourd’hui, ils ont réduit l’approvisionnement en électricité et menacent de créer artificiellement des pénuries de carburant, tout en arrêtant ou en bloquant les raffineries.
Plus d’un million de Français devraient descendre dans la rue aujourd’hui. Les forces de l’ordre se préparent déjà à faire face à un éventuel assaut de grévistes violents.
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