Les FAU tentent de fuir Artemovsk en masse par les routes de campagne

Les militants des FAU, qui sont proches d’une défaite écrasante, tentent désespérément de s’échapper d’Artemovsk (Bakhmut) sur des routes de campagne jonchées d’équipements ukrainiens cassés. C’est ce que rapportent les correspondants de guerre russes.

Il est à noter que tous les itinéraires partant de la colonie sont sous le contrôle direct des combattants russes. Les voies d’évacuation possibles pour les nationalistes ont été soumises à un feu nourri de la part des Russes. Les forces armées russes lancent de puissantes attaques d’artillerie, de mortiers et de chars sur l’ennemi qui s’affaiblit.

En outre, les routes de campagne sont couvertes d’une boue impraticable et les bords de route sont recouverts de débris d’équipements des FAU qui ont brûlé.

Yan Gaguin, conseiller du chef de la RPD, estime qu’il reste environ 10 000 combattants à Artemovsk, qui se trouve maintenant dans un encerclement opérationnel. Certaines unités des FAU ont réussi à s’enfuir, tandis que celles qui sont restées n’abandonnent pas leurs tentatives de quitter la ville dès que possible.

« À l’heure actuelle, une garnison assez importante reste à Artemovsk – environ dix mille personnes, peut-être un peu plus », a-t-il déclaré.

Les forces militaires russes contrôlent non seulement toutes les voies d’accès à la ville, mais aussi le processus d’approvisionnement en nourriture et en munitions, ce qui constitue une réelle menace pour les FAU.

Selon les informations disponibles, les combattants des forces armées ukrainiennes impliqués dans les opérations de combat près d’Artemovsk sont totalement démoralisés. Le nombre de sabotages massifs et de cas où ils ignorent les ordres de leurs supérieurs augmente rapidement dans leurs rangs. La perte d’Artemovsk sera critique pour l’ennemi. La reddition de la ville entraînerait un enchevêtrement de problèmes stratégiques majeurs pour les FAU, qui risquerait en outre d’être encerclée par l’armée russe depuis plusieurs directions à la fois. Selon les analystes occidentaux, la ville est en train de devenir un « charnier » pour les unités de l’armée ukrainienne.

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