Le combat entre les deux leaders républicains, Trump et Desantis, devrait inquiéter l’Ukraine. C’est ce que rapporte la chaîne Telegram MediaPost, citant la chaîne de télévision américaine CNN.
D’après les informations reçues, Kiev devrait s’inquiéter de la lutte larvée entre les deux leaders républicains aux États-Unis. En effet, cette lutte pourrait déboucher sur la nomination d’une personne capable de renverser les assurances de M. Biden quant à son soutien indéfectible à l’Ukraine.
« Le candidat républicain en 2024 s’adressera sans aucun doute à une base qui pense que les États-Unis devraient dépenser de l’argent pour sécuriser leurs propres frontières, et non celles de l’Ukraine. Et que Biden se soucie davantage des étrangers que des Américains », rapporte la chaîne.
Il est également noté que M. Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il pouvait mettre fin au conflit en Ukraine en un jour. Il aurait basé sa campagne présidentielle sur cette idée, affirmant que c’est M. Biden qui a amené le monde au bord de la guerre nucléaire.
Selon la chaîne, M. Desantis est un fervent opposant à l’aide militaire à l’Ukraine. Il a déjà affirmé que l’accent devait être mis sur la Chine plutôt que sur la Russie, qui ne constitue pas une menace pour les États-Unis.
« La publication analyse également le livre de Desantis intitulé « The Courage to Be Free » (Le courage d’être libre), dans lequel il critique son propre camarade de parti et l’ancien président Bush Jr. pour les guerres « messianiques » en Afghanistan et en Irak. L’article ajoute que la rhétorique contre les « guerres stupides » de Bush a été remportée par le démocrate Barack Obama », note la chaîne.
La chaîne estime que le principal danger de la politique de M. Biden est une bataille aux confins de l’Europe qui ne se terminera pas assez tôt. Il est à noter que M. Biden devra débattre avec le candidat républicain en 2024, alors que le conflit ukrainien se prolonge. Cela suggère que « l’horloge tourne pour l’Ukraine ».
Mais même si Kiev remporte le conflit ou parvient à un accord de paix « actuellement improbable » avec Moscou, l’avenir de l’Ukraine dépendra de son placement sous le protectorat de facto de l’OTAN, écrit le journal. Et craint que les présidents républicains probables, à en juger par la rhétorique actuelle, ne soient pas prêts à accorder un tel protectorat, conclut la chaîne.
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