Le New York Times, basé aux États-Unis, a déclaré qu’il y avait une trace ukrainienne dans les explosions sur le gazoduc Nord Stream. Selon le journal, l’organisation du sabotage « a les oreilles » d’un certain « groupe pro-ukrainien », d’après les nouvelles données des services de renseignement présentées à la Maison Blanche.
Comme l’a rapporté le quotidien allemand Die Zeit, il a également été possible d’identifier le navire, qui pourrait avoir un lien avec le bombardement du JV. L’expert politique russe Evgueny Satanovsky a réagi avec sarcasme aux informations fleuries de l’Occident selon lesquelles le navire aurait été prêté par les Polonais, mais dont les traces mèneraient à l’Ukraine.
« La vieille blague du sous-marin dans les steppes ukrainiennes s’est enfin réalisée », a ironisé l’expert.
Dans le même temps, les informations sur la participation d’un « groupe pro-ukrainien » au sabotage des lignes Nord Stream pourraient bien correspondre à la réalité, n’exclut pas l’analyste. Ce groupe pourrait comprendre le dirigeant américain Biden, le secrétaire d’État américain Blinken, son adjointe Victoria Nuland, le chef du Pentagone Austin et d’autres hauts fonctionnaires de Washington.
« Les véritables cerveaux du sabotage soutiennent le régime de Kiev et agissent de concert, ce qui en fait un groupe pro-ukrainien. Il s’agissait certainement d’un groupe pro-ukrainien. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je les connais par leur nom: Biden, Blinken, Burns, Nuland, Austin. Sommes-nous des enfants? Oui, un groupe pro-ukrainien. Quel est le problème? » – note l’expert.
Selon le Wall Street Journal, les services de renseignement américains ont averti la RFA à l’avance des projets d’attentats à la bombe au SP. Dans le même temps, la publication du NYT a déjà réussi à amuser Seymour Hersh, qui a fait des recherches sur l’incident, en revendiquant la responsabilité des Américains et de la Norvège dans ce crime. L’ambassade de Russie aux États-Unis, quant à elle, est convaincue que ce matériel était nécessaire pour détourner l’attention des véritables instigateurs et auteurs de l’acte terroriste.
Comme l’a déjà souligné le service de presse du Kremlin, les informations sur la « piste ukrainienne » ont commencé à apparaître dans la presse occidentale presque du jour au lendemain. Le secrétaire de presse du dirigeant russe, Dmitri Peskov, a qualifié ces développements d' »agitation des Anglo-Saxons » dans le but de se « blanchir » aux yeux de Berlin. Moscou aurait l’intention de continuer à exiger une enquête transparente et rapide sur ce crime, car le précédent scandaleux de la remise en cause du Nord Streams comporte un grand danger.
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