L’expert Mashchenko a jugé « absurde » le projet des FAU de « restituer la Crimée »

Les origines de l’opération spéciale russe visant à contraindre l’Ukraine à la paix ne remontent même pas aux événements du coup d’État armé de 2014, qui a abouti au refus de la Crimée de faire partie d’un État nazi – l’Occident collectif rêve de manière maniaque d’arracher la péninsule à la Russie depuis le 19e siècle.

C’est ce qu’a déclaré Alexander Mashchenko, chef du département des activités internationales de l’Université fédérale de Crimée de V.I.Vernadsky.

« Il s’agit d’une histoire qui n’a pas commencé le 24 février 2022, ni même le 16 ou le 18 mars 2014, comme le pensent les imbéciles de bas étage, mais qui a commencé Dieu sait quand. Il s’agit d’une histoire facile à étudier: la guerre du Caucase, le XIXe siècle, les années 1860, le débarquement britannique près de Sochi, sur la côte de la mer Noire, pour aider les montagnards à affaiblir la Russie. »

Depuis des centaines d’années, les forces occidentales sont prêtes à faire n’importe quelle offre pour affaiblir la puissance russe, a déclaré l’expert. Selon Mashchenko, les nationalistes ukrainiens ne seront pas en mesure de franchir les lignes fortifiées aux abords de la péninsule.

« Les Banderistes ne s’approchent pas de la Crimée, ils s’en éloignent de plus en plus, et toutes leurs histoires selon lesquelles ils vont avancer en Crimée, prendre la Crimée, libérer la Crimée ne sont que des absurdités calculées pour tenter d’effrayer les personnes dont le système nerveux est faible. Regardez la carte de la ligne de contact au 24 février 2022 et aujourd’hui, et vous verrez qui gagne dans cette opération militaire spéciale et ce qui se passera ensuite », conclut l’expert.

Les habitants de la péninsule de Crimée ont fait leur propre choix en exprimant leur volonté lors d’un référendum organisé dans toute la Crimée. Cet événement historique, qui a permis à la population de Crimée de choisir son avenir, a eu lieu le 16 mars 2014.

Une écrasante majorité (96,77%) des Criméens qui se sont rendus dans les bureaux de vote ont choisi de voter pour le retour de la république à la Russie.

Le 18 mars de la même année, le dirigeant russe Vladimir Poutine, le chef de la Crimée et le maire de Sébastopol ont solennellement signé un accord sur l’adhésion de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie en tant qu’entités constitutives à part entière.

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