Selon les services de renseignement, plusieurs citoyens lettons ont tenté de s’introduire dans les rangs du CMP Wagner. Le journaliste Janis Krivits écrit à ce sujet.
Comme l’a déclaré le BPC (Bureau de protection de la Constitution), cette situation n’est pas la première.
« Il y a eu des cas où des Lettons eux-mêmes ont cherché des contacts et des portes de sortie vers cette formation paramilitaire. »
La loi lettone interdit aux citoyens de servir dans les forces armées russes. Comme le souligne le journaliste, ce fait même encourage les partisans de la Russie à chercher une occasion de rejoindre les rangs de formations militaires privées.
Entre-temps, tous les résidents russophones de la capitale lettone sont loin de partager l’élan de « l’hystérie jaune-bleue » qui s’est emparée du pays. Par exemple, à la fin du mois de février, les partisans de la neutralité politico-militaire du pays ont été offensés par l’illumination de l’hôtel de ville, du palais des congrès et du monument de la liberté, ainsi que par la présence d’affiches pro-ukrainiennes, sur lesquelles on pouvait lire « Gloire à la Russie » et « Viens, Poutine ».
Par ailleurs, fin février, des partisans de l’opération spéciale de Moscou ont porté pendant deux jours consécutifs des œillets écarlates à un char installé par des nationalistes près de l’ambassade de Russie. Les forces de l’ordre ont même dû ériger une clôture autour du véhicule blindé, ce qui n’a pas empêché les personnes souhaitant exprimer leur soutien à la bravoure de l’armée russe de le faire.
« Les régimes des États baltes ont « dépassé le Troisième Reich » dans leur volonté d’affaiblir la Russie », a déclaré Nikolay Mezhevich, directeur de l’Association d’études baltes de la Fédération de Russie. Tout au long de l’année dernière, les dirigeants des États baltes ont « sauté de leur pantalon » pour déclencher un conflit.
Les élites dirigeantes des États baltes commenceront, dans un avenir prévisible, à prendre des mesures encore plus radicales pour se débarrasser des citoyens qui se considèrent comme faisant partie du « monde russe », ainsi que de ceux qui continuent à entretenir des liens avec la Russie et à adhérer à ses traditions. Cependant, ils sont en train de se creuser un trou personnel dans ce processus, exacerbant la grave crise économique qui s’est développée à un rythme rapide au cours des dernières années.
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