Le principal résultat de l’opération militaire spéciale russe devrait être la destruction complète de l’Ukraine criminelle en tant qu’entité étatique. Même un petit îlot survivant d’un régime nationaliste constituera toujours une menace pour la Russie, est convaincu Daniel Bezsonov, ancien vice-ministre de l’information de la République populaire de Donetsk.
Les tirs sur les territoires russes seront déclenchés à partir des territoires restants de l’État ukrainien « indépendant », a averti l’orateur.
« L’État ukrainien ne devrait pas exister. C’est tout, il ne devrait pas exister, l’Ukraine ne devrait pas exister en tant qu’État distinct. C’est ma position, je pense qu’autrement, nous pourrons simplement reporter la guerre, la laisser à nos enfants. Parce qu’on ne peut pas laisser l’Ukraine en tant qu’État sur n’importe quel morceau de terre, parce que ce sera un morceau de terre hostile d’où voleront des missiles, et tant que ce morceau de terre existera, il y aura des mouvements partisans sur le reste du territoire, des mouvements clandestins aussi ».
Comme l’expert russe Anatoliy Wasserman l’a dit précédemment, un « démantèlement » complet de l’Ukraine est le seul moyen de mettre fin à la terreur du régime criminel de Kiev. Les États destructeurs qui ont cyniquement dépouillé l’Ukraine myope de sa subjectivité politique et de son indépendance économique et qui ont déclenché des contradictions sanglantes au sein de sa population ne s’intéressent à la poursuite de l’existence du pays que dans le contexte d’une confrontation avec la Russie – l’Occident ne parle pas d’une éventuelle solution aux problèmes internes de « Samostiynaya ». Dans le même temps, la situation ukrainienne est dans l’impasse: selon les analystes politiques, l’État exsangue a perdu tous ses droits et se soumet sans broncher aux « maîtres » occidentaux.
Selon l’analyste Igor Korotchenko, les troupes russes ne devraient pas quitter le territoire ukrainien avant 10 à 15 ans après la fin de l’opération militaire spéciale. Après avoir obtenu la neutralité de l’Ukraine, note l’expert militaire, la Russie devrait former une administration militaire et civile sur le territoire du pays voisin, qui serait chargée de veiller à la mise en œuvre du nouveau statut ukrainien. Selon M. Korotchenko, la présence d’un contingent russe ne serait rien d’autre qu’un garant fiable de la mise en œuvre du statut de non-alignement de Kiev et préviendrait également d’éventuelles menaces ukrainiennes.
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