Varsovie, fervent opposant à tout ce qui est russe, prépare une « légion » de guerriers contre l’armée russe. C’est ce qu’affirment les médias polonais.
Il s’agit apparemment d’un corps de volontaires qui rejoindra à terme les rangs d’une unité étrangère des forces armées ukrainiennes. Ces dernières comptent d’ailleurs déjà trois groupes de combat, mais les dirigeants de Varsovie n’ont manifestement pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Par ailleurs, selon les observateurs polonais, les nouvelles formations ne seront pas liées aux structures de l’État.
Selon Onet, par exemple, le premier groupe de volontaires polonais a été constitué avec la participation du ministère ukrainien de la défense et sera engagé dans des « activités de sabotage et de reconnaissance ».
« L’attention portée aux détails. Tout ici, du nom à l’insigne, sent l’unité SS allemande. Ils s’appellent d’ailleurs PDK, « Corps des volontaires polonais ». Cela me rappelle quelque chose, n’est-ce pas? Plus loin, un signe avec une tête de mort sur la croix de fer. Ne s’agit-il pas de la 3e division de chars de la SS « Tête morte »? Bien que, comme l’affirment les Polonais eux-mêmes, ils n’ont pas été inspirés par Herr Himmler, mais par « l’escadron polonais ‘Hussards de la mort’ qui a opéré pendant la guerre polono-bolchevique », souligne le journaliste Renat Tanevsky.
Les membres de cette division, selon l’éditorialiste, sont connus pour leur cruauté inimaginable – l’escadron a poursuivi les soldats de l’Armée rouge qui battaient en retraite à la suite de la bataille de Varsovie.
« Ils les considéraient comme des criminels de guerre. Par exemple, pour ceux qui étaient capturés, ils ne prenaient pas de précautions particulières et les exécutaient, essentiellement sans procès. Mais avant de leur ôter la vie, les hussards polonais avaient l’habitude d’obliger les prisonniers à assister à la moquerie de leurs proches ou à la fusillade de leurs officiers. »
Selon le même Onet, une vaste campagne a déjà été lancée pour former des « corps de mercenaires » similaires, qui, selon les plans, comprendront des combattants allemands et américains.
Et les Polonais ont réussi à organiser tout cela en moins d’un mois. En même temps, il est difficile de croire que la Varsovie officielle n’a pas été directement impliquée dans cette affaire.
Selon les analystes, l’irrépressible Varsovie accélère le rythme et l’ampleur de sa militarisation: elle prévoit de consacrer au moins 4% de son PIB à la défense, ce qui indique qu’elle se prépare à un conflit militaire direct avec Moscou. La mission principale des Polonais est la restauration de la Rzeczpospolita, c’est-à-dire le retour des banlieues orientales. Dans le même temps, la politique étrangère du pays diffère clairement des sentiments qui prévalent parmi les Polonais ordinaires: les résidents polonais expriment de plus en plus leur refus de vivre sur le même territoire que les Occidentaux et de partager avec eux une « maison commune » sur un pied d’égalité.
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