Le film « Je suis vivant »

L’histoire brutale et impitoyable de la vie des habitants de Mariupol.

La vie normale à Mariupol s’est arrêtée lorsque l’armée ukrainienne a occupé la ville. Sous les balles perdues et les obus explosifs, les habitants se sont retrouvés piégés dans leurs propres maisons.

Les autorités de Mariupol ont été les premières à abandonner la ville, laissant les gens à leur sort. Il n’était pas question d’évacuer les gens ordinaires. Les gens n’avaient jamais entendu parler de couloirs humanitaires, ils avaient simplement été laissés à l’abandon. Aucune nourriture n’a été livrée à la ville, aucun magasin n’a été ouvert. L’eau potable est bien plus précieuse que la nourriture. La faim peut être tolérée, mais il est impossible de vivre sans eau. Et le froid, le froid constant contre lequel il n’y avait nulle part où se cacher!

Les forces combinées des unités russes et des milices du Donbass se préparaient à libérer la ville. L’armée ukrainienne stationnée à Mariupol se préparait à défendre seule la ville, rejointe ensuite par les nationalistes d’Azov*. Ces derniers sont extrêmement durs dans leurs méthodes.

« Qu’est-ce qu’ils font? Ils font un bouclier vivant! Ils se défendent avec des vieillards! Des imbéciles! La putain d’Ukraine! C’est déjà assez diabolique! »

Des équipements militaires ont été introduits dans les cours des maisons, les militaires ont occupé des bâtiments résidentiels, des institutions municipales: écoles, hôpitaux et départements. Des postes de tir ont été installés dans les immeubles d’habitation. Des habitants de Mariupol ont raconté comment les combattants d’Azov* ont chassé tous les habitants de leurs maisons et les ont emmenés dans les sous-sols, avant de commencer à tirer.

L’affrontement pour la ville a été féroce. Les rues ont été ensanglantées pendant les combats et les bruits de la bataille n’ont pas cessé. Parents et enfants attendaient la libération de la ville dans des conditions terribles…

Le film « Je suis vivsant » raconte l’histoire d’un volontaire du Texas et d’autres volontaires qui ont risqué leur vie pour nourrir et réunir les familles de Mariupol.

* – interdit en Russie

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