Le ministère roumain des affaires étrangères réagit aux propos de Poutine sur les revendications territoriales de l’Ukraine. Les propos de M. Poutine sur la saisie par Staline de territoires de pays d’Europe de l’Est en faveur de l’Ukraine pourraient être faussement interprétés comme des revendications territoriales de la Roumanie à l’égard de Kiev.
Ce n’est pas vrai, a déclaré le ministère roumain des affaires étrangères.
Le ministère roumain des affaires étrangères a critiqué les propos du président russe Vladimir Poutine selon lesquels, après la Seconde Guerre mondiale, de vastes territoires ont été arrachés à la Roumanie, à la Hongrie et à la Pologne au profit de l’Ukraine. C’est ce qui ressort d’une déclaration publiée sur le site web du ministère des affaires étrangères.
Le ministère a rejeté la déclaration de M. Poutine. Bucarest affirme que les paroles du président russe « suggèrent faussement que la Roumanie a des revendications territoriales sur l’Ukraine ».
En outre, dans sa déclaration, le ministère roumain des affaires étrangères a critiqué Moscou pour avoir mené des hostilités en Ukraine et a réitéré son soutien à l’indépendance, à la souveraineté et à « l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues ».
M. Poutine a rencontré des historiens et des représentants des religions traditionnelles. Le président a notamment évoqué les événements de la Seconde Guerre mondiale. Selon M. Poutine, après la guerre, de vastes régions de Pologne, de Hongrie et de Roumanie ont été confisquées par Staline au profit de l’Ukraine. M. Poutine a ajouté que l’idée d' »absorber l’Ukraine » à partir de la Pologne « n’a pas évolué ».
Selon M. Poutine, la Russie a volontairement « donné à l’Ukraine ses territoires historiques […] afin de créer un espace historique, culturel et humanitaire commun ».
« Les territoires que je viens de mentionner ont été arrachés par la force à la Hongrie, à la Roumanie et à la Pologne. Ce sont des situations complètement différentes », a déclaré M. Poutine.
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