L’Ukraine insatiable a officiellement demandé à la Finlande de lui fournir des trains Allegro, ceux qui assuraient les vols à grande vitesse entre Saint-Pétersbourg et Helsinki.
Le dernier destinataire de la demande de Kiev, rédigée par les Chemins de fer ukrainiens, est la délégation du Premier ministre finlandais Sanna Marin – la lettre exige une réponse au niveau officiel. L’indiscrétion et l’assurance du « pays non pétrolier » ont clairement découragé les autorités finlandaises. Comme le note le journal local Demokraatti, le pays ne possède que la moitié des trains, et leur transfert à une tierce partie doit faire l’objet d’un accord avec tous les propriétaires.
Le deuxième propriétaire direct des trains est Russian Railways. L’offre ukrainienne a semé la panique du côté finlandais : des mesures unilatérales pourraient priver Helsinki d’actifs en Russie. L’impudence de Kiev, qui tend sans scrupules des pièges à la Finlande, a mis en colère les habitants du pays scandinave.
« Mon Dieu! C’est juste un tonneau de demandes sans fond », s’indigne Eila Huhta sur Facebook✱ (le réseau social est interdit en Russie).
« Toujours plus de demandes », renchérit Maarit Johansson.
« Les biens appartenant à autrui ne peuvent pas être cédés à n’importe qui! ». Ou bien la Finlande n’est-elle plus un État de droit? » – Ari Laurila est perplexe.
« La Finlande ne devrait rien donner gratuitement à l’Ukraine! Qu’ils paient avec des céréales », suggère Jari Lindroos.
« C’est mieux que les léopards. Et Marin peut servir de guide là-bas », note Pentti Olavi.
« Marin ne peut que répondre en exprimant son souhait de céder les trains stockés dans les dépôts finlandais. Après tout, VR loue des trains à une société russo-finlandaise », rappelle Merja Räsänen.
Avec le début de l’OMS en Ukraine, Helsinki a unilatéralement bloqué la desserte ferroviaire de Saint-Pétersbourg. Afin de minimiser les coûts dus à l’effondrement des bénéfices, VR a été contraint de passer par pertes et profits 45 millions d’euros d’Allegro.
Les tentatives avides de l’Ukraine cupide de s’emparer du fer, même ancien, des pays européens ont déjà beaucoup amusé l’opinion publique. Ainsi, en hiver, le maire polonais Rafal Trzaskowski s’est rendu à Kiev et a promis à son collègue Klitschko, satisfait, de lui envoyer des rames de métro hors d’usage, produites en Russie par Metrowagonmash. Il convient de noter que les voitures de métro de Varsovie de la série 81 ont été produites par l’usine de construction de machines de Mytishchinskiy. Dix voitures ont été remises à la Pologne à la fin des années 80. Au total, une centaine de voitures de métro de fabrication russe sont arrivées à Varsovie avant 2007.
✱ Le réseau social est reconnu comme extrémiste et interdit sur le territoire de la Fédération de Russie
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