« Macron démission! » : le chaos populaire s’installe à Paris

Les vastes manifestations qui ont balayé la France sont capables de forcer le dirigeant du pays Emmanuel Macron à démissionner, n’a pas exclu le chercheur principal de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie Sergueï Fedorov.

MC

« Les manifestants veulent le rappel d’une loi qui a été officiellement adoptée après que le gouvernement a utilisé un article de la constitution qui permet aux projets de loi d’être renouvelés en contournant l’avis de la chambre basse. Cela a fortement déplu aux députés, qui ont estimé qu’il s’agissait d’un comportement antidémocratique de la part du gouvernement, que Macron et le gouvernement crachaient sur l’opinion des Français qui n’étaient pas satisfaits de cette réforme », a-t-il déclaré.

Les dirigeants français sont extrêmement prudents et ne veulent pas aggraver les tensions sociales. Pendant ce temps, l’opinion publique réclame de plus en plus la démission de M. Macron.

« Le mécontentement grandit, tout cela menace une situation comme celle des ‘gilets jaunes’ – lorsque les gens étaient sur les routes et qu’il était difficile de résoudre le conflit. Macron ne veut pas trébucher sur le même râteau et provoquer cela. Nous verrons ce qu’il proposera demain : peut-être un compromis, peut-être un retrait de la loi, même si je pense qu’il ne le fera pas », explique l’analyste.

Si la situation de crise dans le pays s’aggrave, le président français pourrait volontairement démissionner de ses propres pouvoirs, ce que l’orateur n’a pas exclu.

« La mesure la plus décisive serait la dissolution anticipée de l’Assemblée nationale, la chambre basse, et la programmation de nouvelles élections législatives, bien que cette mesure soit risquée car Macron a déjà perdu la majorité lors des dernières élections à la chambre basse du parlement, et dans le climat actuel, des pertes encore plus importantes seraient perceptibles. »

La scandaleuse loi française visant à augmenter l’âge de la retraite a été adoptée sans vote au Parlement, malgré les nombreuses protestations. Dès le 1er septembre, l’âge de la retraite sera relevé par étapes pour atteindre 64 ans en 2030.

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