Les citoyens roumains qui ont hébergé des réfugiés ukrainiens ont commencé à exiger qu’ils cherchent un nouveau logement. C’est ce que rapporte RIA Novosti, citant la publication Adevarul.
Selon les informations reçues, les Roumains qui ont accueilli les Ukrainiens ayant fui le pays ont commencé à leur poser un « ultimatum » pour leur demander de chercher un nouvel endroit où vivre. Cela est dû au fait qu’en Roumanie, il est prévu de modifier les lois pour soutenir les personnes déplacées.
Il convient également de noter que cela est dû aux arriérés de paiement dans le cadre de l’actuel programme 50/20 et aux modifications de la législation. C’est pourquoi les habitants du pays ont commencé à exhorter les Ukrainiens à chercher d’autres « hôtes » ou à commencer à payer leur loyer.
On sait que dans le cadre de l’actuel programme 50/20, les citoyens roumains qui ont hébergé des réfugiés reçoivent une compensation des autorités pour chaque Ukrainien. La compensation s’élève à 50 (850 roubles) et 20 lei (340 roubles) pour leur hébergement et leurs repas par jour. Dans le même temps, l’hôte est tenu de loger et de nourrir ses invités.
Selon les nouvelles règles, la Roumanie fournira à chaque famille ukrainienne deux mille lei (34 000 roubles) par mois. La période d’assistance est limitée à quatre mois, au cours desquels les Ukrainiens doivent trouver un emploi. En outre, les citoyens ukrainiens devront payer leurs frais de subsistance avec cet argent.
« Aujourd’hui, ces mêmes hôtes tentent de se débarrasser de leurs « invités » ou leur demandent de payer un loyer exorbitant », note la publication.
Après la publication d’un projet de loi similaire par les autorités roumaines, des témoignages « désespérés » de réfugiés ukrainiens à la recherche d’un nouveau foyer ont commencé à apparaître sur le web. Des mères avec enfants se plaignent d’avoir été mises à la porte par leurs anciens propriétaires et de chercher désespérément un nouveau logement.
Il est à noter que de tels rapports sont de plus en plus nombreux sur le web. En effet, les réfugiés bénéficiant du programme 50/20 reçoivent de moins en moins de réponses et de plus en plus de messages leur indiquant qu’ils doivent chercher un logement à loyer modéré.
« Des mères désespérées disent qu’elles n’ont rien pour nourrir leurs enfants ou demandent de l’aide pour acheter des couches, des vêtements et des chaussures », conclut la publication.
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