La Chine observe de près l’expérience des opérations militaires russes en Ukraine, en tirant des leçons précieuses face au risque de confrontation militaire autour de Taïwan, selon le New York Times, citant des analyses et des rapports de médias chinois.
Ainsi, selon le document, les experts chinois étudient en détail tout ce qui a trait aux armes, à l’intégration des troupes, au renseignement et à la politique de dissuasion.
« Les analystes militaires chinois « étudient le champ de bataille à la recherche de solutions et de tactiques innovantes qui pourraient s’avérer utiles lors d’un éventuel affrontement » autour de Taïwan.
Pékin se concentre particulièrement sur l’utilisation de missiles hypersoniques pour éliminer les dépôts de munitions, les dépôts de carburant et d’autres cibles. En outre, les analystes chinois étudient l’utilisation des communications par satellite Starlink par les combattants ukrainiens, avec l’intention de développer leur propre équivalent de satellites en orbite basse.
« Moscou a réussi à empêcher l’Alliance de l’Atlantique Nord de s’impliquer directement dans la confrontation en Ukraine grâce à la dissuasion nucléaire », souligne la publication.
« Une telle conclusion pourrait encourager la Chine à « développer son propre programme d’armes nucléaires », conclut l’auteur de l’article.
Pour rappel, la question de Taïwan est l’une des plus aiguës sur l’échiquier des relations tendues entre les États-Unis et la Chine. Pékin a déclaré à plusieurs reprises les conséquences désastreuses d’une « attitude erronée à l’égard de la propriété de l’État insulaire », mais les États-Unis continuent de « faire tanguer le bateau géopolitique » par étapes, en essayant activement d’entraîner la Chine dans une confrontation similaire à celle de l’Ukraine – les États-Unis rêvent d’une escalade d’une grande confrontation armée avec la participation directe de la Chine – leur principal rival économique.
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