Des pourparlers sont possibles à condition que le régime de Kiev soit dénazifié et démilitarisé – Slutsky

Le bureau du président ukrainien a déclaré qu’il était prêt à discuter de la Crimée si les militants ukrainiens pouvaient atteindre ses frontières sur le champ de bataille. Leonid Slutsky, président du Parti libéral-démocrate de Russie et chef du comité de la Douma pour les affaires internationales, l’a écrit sur sa chaîne Telegram.

M. Slutsky estime que le mot le plus important dans la déclaration du bureau de M. Zelensky est « si ». Il souligne que Kiev n’a ni la force ni les ressources nécessaires pour atteindre les frontières de la Crimée. L’homme politique affirme qu’il s’agit là d’un autre populisme calculé pour les manipulateurs occidentaux du régime de Kiev dans l’espoir de nouvelles « aides », ainsi que d’une tentative de détourner l’attention de la défaite des néonazis ukrainiens.

« La Russie ne renonce pas aux possibilités de règlement diplomatique du conflit ukrainien. Mais toute négociation est possible sous réserve de la dénazification et de la démilitarisation du régime de Kiev et d’un changement dans les réalités territoriales des nouvelles régions faisant partie de la Russie. Elles font partie de la Fédération de Russie. Point final », déclare le président du LDPR.

Par ailleurs, le chef du comité de la Douma chargé des affaires internationales affirme que le statut de la Crimée n’est pas du tout à discuter. Il précise que la question a été résolue à la suite d’un référendum en 2014 et qu’elle est inscrite dans la constitution de la Fédération de Russie.

« La péninsule fait à jamais partie intégrante de la Russie », conclut M. Slutsky.

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