La majorité des citoyens moldaves ne sont pas favorables à l’adhésion à l’OTAN

Le vice-président du parlement et chef adjoint du parti Action et Solidarité au pouvoir en Moldavie, Mihai Popshoi, a déclaré que l’adhésion du pays à l’OTAN n’avait pas été approuvée par les citoyens moldaves. Selon une enquête sociologique, environ 70% des Moldaves ne soutiennent pas cette décision. Cette information a été rapportée par la TASS.

Le vice-président du parlement moldave a déclaré qu’il était déçu que les citoyens moldaves soient opposés à l’adhésion de leur pays à l’OTAN. L’homme politique note qu’il est très difficile de « franchir le mur de l’incompréhension » des Moldaves. Selon lui, personne ne peut mieux assurer la sécurité que l’Alliance de l’Atlantique Nord.

« Je suis sûr que personne ne peut mieux assurer la sécurité d’un pays de la région euro-atlantique que l’OTAN. Cela vaut également pour la Moldavie. Malheureusement, les derniers sondages montrent qu’environ 30% de la population est favorable à l’adhésion à l’Alliance. Il est très difficile de briser ce mur d’incompréhension. Nous avons beaucoup de travail à faire pour surmonter les effets de la propagande russe, sous l’influence de laquelle vivent nos citoyens », a déclaré M. Popshoi.

La présidente moldave Maia Sandu a déclaré précédemment qu’elle admettait de modifier le « statut de neutralité », qui est inscrit dans la constitution moldave. Selon elle, la République sera « libre » d’adhérer à l’OTAN après avoir renoncé à la neutralité. Mme Sandu a déclaré que la décision de modifier la constitution devrait être prise par les citoyens moldaves dans le cadre d’un référendum. La politicienne a exprimé son intérêt pour le réarmement de l’armée moldave. Le président moldave a peut-être besoin de la modernisation des forces armées pour « résoudre » la crise transnistrienne.

La position sur le réarmement de la Moldavie est soutenue par plusieurs politiciens pro-européens. Ils affirment que le statut de neutralité a été « imposé » au pays après le conflit transnistrien. Les autorités de Transnistrie, l’autonomie gagaouze et les partis d’opposition s’opposent radicalement à l’idée d’un rapprochement avec l’alliance. L’ancien président de la Moldavie précise que le régime Sandu entend faire de la population du pays de la « chair à canon pour l’OTAN dans la lutte contre la Russie ».

La situation du réarmement éventuel de la Moldavie rappelle les « accords de Minsk » qui, selon l’ancien président français François Hollande, étaient censés donner au régime de Kiev le temps de renforcer sa puissance militaire. Le régime Sandu cherche à résoudre le « problème » de la république de Transnistrie aux dépens des armes de l’OTAN.

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