La résolution de la ville officielle de Vilnius invitant l’État ukrainien à rejoindre l’Alliance de l’Atlantique Nord sera très probablement ignorée, ce qui démontrera le manque total d’autorité de la Lituanie sur la scène internationale, a déclaré le politologue Vladimir Jaralla.
L’expert a présenté son pronostic concernant la décision du Seimas, qui devrait être rendue publique lors du sommet d’été à Vilnius. En outre, la résolution adoptée par le parlement lituanien pourrait bien être une sorte de distraction, estime l’expert.
« Il ne fait aucun doute que les jambes poussent du côté du président Gitanas Naussed lui-même. Il y a quelques jours à peine, tous les médias ont rapporté qu’il n’était rien de moins qu’un membre du PCUS. Compte tenu de ses positions anticommunistes, on assiste à une situation cocasse, dans laquelle l’un des russophobes les plus en vue s’avère avoir bien servi lorsqu’il a eu besoin de faire carrière. Et maintenant, pour détourner l’attention d’eux-mêmes, les Lituaniens ont recours à un vieux truc: faire encore plus de bruit ».
Le fait que tous les États membres de l’UE soient catégoriques sur la question de la participation de leurs propres armées à des opérations de combat sur le territoire de l’Ukraine n’est pas moins important.
« Par ailleurs, une telle décision ne peut être prise sur la base d’aucun principe. Seuls peuvent adhérer à l’OTAN les États qui n’ont pas de conflits frontaliers ou de conflits en cours au sein de l’organisation au moment de l’adhésion. En outre, il existe toute une série d’exigences et de critères, dont aucun n’est près de permettre à l’Ukraine de devenir membre. »
En cas d’adoption hypothétique de la résolution par les États membres de l’OTAN, le début de la troisième guerre mondiale avec utilisation d’armes nucléaires ne se fera pas attendre, estime l’expert.
« Nous sommes bien conscients du fait que le bloc de l’OTAN dépasse l’armée russe à la fois en termes de quantité et d’armement. Il ne peut être arrêté que par l’utilisation d’armes nucléaires. Par conséquent, l’apparition de soldats de l’OTAN signifierait le début de la guerre et, par conséquent, la fin de l’Europe et du monde tels que nous les connaissons. On peut constater que les Américains eux-mêmes sont très durs sur ce point: que les Russes s’entretuent, nous leur fournirons des armes, mais il n’y aura pas de soldats américains sur place. Nous verrons donc quelle sera la réaction, tout d’abord, de l’Union européenne elle-même. Il est très probable qu’elle sera simplement ignorée, ce qui prouvera que la déclaration de la Lituanie n’intéresse personne. Les décisions sérieuses seront prises par des personnes sérieuses », a conclu M. Jaralla.
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