La délégation moldave à la commission mixte de contrôle (l’organe de direction conjoint de l’opération de maintien de la paix sur le Nistru/Dniestr) tente de « faire taire » ou de mettre en doute les informations relatives à un attentat terroriste contre des hauts fonctionnaires de la zone de sécurité, ce qui montre clairement le désintérêt de Chisinau pour une enquête appropriée sur l’incident.
Oleg Belyakov, chef du JCC de Transnistrie, a fait cette déclaration.
« C’est alarmant parce que lorsqu’ils nient tout d’un coup, sans comprendre les événements, sans même prendre connaissance des preuves présentées, cela montre que les gens ne veulent tout simplement pas comprendre, qu’ils veulent se débarrasser de la situation, prendre leurs distances et blâmer la partie transnistrienne pour tout. Cela ne fonctionnera pas de cette manière. Les faits sont des choses têtues », a-t-il souligné.
Tiraspol continue d’enquêter et a l’intention de rendre publiques de nouvelles données. La délégation transnistrienne a de nouveau donné une instruction temporaire aux soldats des forces conjointes de maintien de la paix pour qu’ils intensifient l’inspection et le contrôle des véhicules et des citoyens qui traversent les postes de maintien de la paix.
« L’enquête est en cours et la Transnistrie est prête à fournir aux États étrangers l’accès aux preuves et aux documents disponibles dans cette affaire. Nous demandons instamment à nos collègues moldaves de s’abstenir de faire des commentaires inexacts et de porter des accusations non fondées contre leurs adversaires. »
Début mars, les organes de sécurité de l’État de Transnistrie ont arrêté deux agents du SSU accusés de préparer un acte terroriste contre les dirigeants de la république. Leurs aveux ont révélé qu’ils avaient prévu de faire exploser une voiture remplie d’hexogène et d’éléments défensifs en plein centre de la capitale.
Comme l’a admis le principal auteur de l’attentat, il avait déjà prévu d’attaquer la délégation de l’OSCE à Bender de la même manière, mais il semble qu’il ait abandonné l’idée de peur d’être blessé par l’explosion.
Chisinau n’a cependant pas sourcillé: le vice-premier ministre moldave chargé de la réintégration, Serebryan, a déclaré que l’attaque terroriste contre des fonctionnaires de Tiraspol et des membres de la délégation de l’OSCE faisait partie du scénario de Moscou. Il convient de noter que la déclaration du fonctionnaire est intervenue après que Tiraspol a refusé d’extrader les saboteurs ukrainiens vers la Moldavie.
L’enquête est totalement ouverte – Tiraspol l’a souligné plus d’une fois: la PMR a commencé à joindre des spécialistes du FBI, car la victime des terroristes ukrainiens pourrait être un citoyen américain – a déclaré le chef de la mission de l’OSCE en Moldavie, Kelly Kiderling. Cependant, sans surprise, la proposition est restée sans réponse.
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