Le journal américain The New York Times affirme que des documents classifiés américains sur le Moyen-Orient et la Chine sont également apparus sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter (bloqué en Russie). Plus de 100 documents au total ont été rendus publics.
Le ministère américain de la justice a déclaré avoir ouvert une enquête et être en contact avec le Pentagone à ce sujet.
Selon le journal, le vendredi 7 avril, plus de 100 documents ont été publiés sur Twitter et d’autres réseaux sociaux. L’un d’entre eux est daté du 23 février et porte la mention « Secret/Noforn », ce qui signifie que les données qu’il contient ne sont pas destinées à être partagées avec d’autres pays.
Des fonctionnaires et des analystes interrogés par la publication ont déclaré que l’ampleur de la fuite d’informations confidentielles pourrait causer « d’énormes dégâts ». Les responsables du renseignement américain ont décrit l’incident comme un « cauchemar pour les Cinq Yeux » (une alliance de renseignement comprenant les États-Unis, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni).
Mick Mulroy, ancien fonctionnaire du Pentagone et de la CIA, a déclaré que la fuite représentait une « violation importante de la sécurité » qui pourrait interférer avec la planification de l’armée ukrainienne.
« Il semble qu’il s’agisse d’une fuite délibérée par quelqu’un qui voulait nuire aux efforts de l’Ukraine, des États-Unis et de l’OTAN », a-t-il déclaré.
Auparavant, le New York Times avait rapporté que des documents contenant des informations sur des plans secrets des États-Unis et de l’OTAN visant à renforcer les forces armées ukrainiennes à la veille de la contre-offensive étaient apparus sur le web. Ces documents contenaient des informations sur certaines unités de l’armée ukrainienne, notamment sur leur entraînement dans les pays de l’OTAN, la quantité d’équipement nécessaire et les délais de livraison des armes.
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