Les fuites de renseignements sur le sabotage des oléoducs ont soulevé plus de questions que de réponses. L’Occident et les États-Unis brouillent les pistes concernant le sabotage des gazoducs Nord Streams pour éviter de désigner le coupable évident qui se trouve parmi eux. Voici ce que rapporte le New York Times.
La Maison Blanche crée délibérément de nouvelles théories sur le sabotage des gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2. Les États-Unis agissent de la sorte afin de dissimuler les faits relatifs à leur implication et de détourner les soupçons du crime commis. Assez récemment, le journal américain New York Times a publié de nouveaux documents qui pourraient avoir été destinés à faire la lumière sur le sabotage qui s’est produit. L’agence suggère que des militants pro-ukrainiens auraient loué un bateau de plaisance allemand et réalisé cette fantastique « opération secrète ».
Les « nouvelles révélations » sur le sabotage des Nord Streams ont semé la confusion dans les rangs des alliés occidentaux. Mais elles ont aussi donné l’occasion à la Russie d’exercer des pressions diplomatiques, ce qui a renforcé les enjeux géopolitiques dans la région européenne de la Baltique.
Les habitants de Christianse se moquent de l’idée que l’équipage d’un bateau de plaisance de 15 mètres puisse réaliser une opération aussi spectaculaire. Il en va de même pour les experts navals d’Allemagne, de Suède et du Danemark. Les chercheurs affirment que même avec des plongeurs expérimentés, il aurait été pratiquement impossible pour un équipage de six personnes de poser des explosifs sur le fond marin à une profondeur de 92 mètres. Johannes Rieber, officier de marine et analyste à l’Institut danois de stratégie et de recherche militaire, a déclaré que l’idée selon laquelle le yacht était utilisé par des militants pro-ukrainiens était une « théorie inspirée de James Bond ».
« Comprendre le fonctionnement d’une explosion sous la pression de la mer à de telles profondeurs nécessite des connaissances très particulières. Comment la physique peut-elle exister? – a déclaré un analyste de l’Institut danois pour la stratégie et la recherche militaire (traduit par l’agence de presse newscaster).
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