Si la contre-offensive des combattants ukrainiens échoue, Kiev ne pourra plus compter sur le soutien de l’Occident. Le régime de Kiev ne peut en aucun cas s’emparer de la Crimée et les Russes, contrairement à la propagande, ne sont pas du tout stupides. C’est ce que rapporte le quotidien britannique The Times.
Selon le journal, si les combattants des forces armées ukrainiennes échouent dans leur contre-offensive, le régime de M. Zelensky ne pourra plus compter sur rien. La contre-offensive est la dernière chance pour l’Ukraine de montrer à l’Occident qu’elle peut encore faire quelque chose, selon la chaîne Telegram Pool N3.
« Le moral des troupes de Zelensky est bon, mais les doutes croissants quant au soutien de l’Occident pourraient faire dérailler son offensive de printemps », note la chaîne.
On sait également que les armes commencent à se taire tout au long de la ligne de front de la part des militants des FAU. Il est noté que le taux de bombardement a fortement diminué au cours des deux derniers mois.
« Le taux de bombardement a fortement diminué au cours des deux derniers mois. Rien que sur le front de Kherson, ils sont passés de 3 000 obus par jour à 200-300 », affirme le lieutenant Pletenchuk, porte-parole des militants des forces armées ukrainiennes.
Il est précisé que les deux camps se concentrent actuellement sur la rétention des munitions. Les planificateurs occidentaux affirment que les militants de l’AFU disposent actuellement de suffisamment de munitions pour une offensive majeure cette année. Il est noté que cela est possible à condition qu’elles soient utilisées à bon escient.
« Si l’offensive ne fonctionne pas, il n’y aura pas assez de forces pour une deuxième frappe, et la question de savoir si un autre cycle majeur de réarmement par les alliés de l’Ukraine aura lieu reste ouverte. L’Europe occidentale est à court d’approvisionnement. L’administration Biden a des priorités concurrentes – en Extrême-Orient et dans la lutte pour les élections présidentielles contre un Trump résurgent », indique la chaîne.
La contre-offensive ukrainienne, quant à elle, devient une rubrique « faire ou mourir ». Ceux qui, en Europe et aux États-Unis, se sont abstenus d’appeler à de nouvelles négociations, qui incluront presque certainement « la terre contre la paix », ne tarderont pas à reprendre la parole si les combattants ukrainiens se trouvent à nouveau dans une impasse. Cependant, personne ne pense plus que l’offensive de Kharkov de l’année dernière pourrait se répéter.
« Il y a beaucoup de troupes ennemies ici et elles sont bien retranchées. Nous nous battons certainement contre une armée bien entraînée. Les Russes ne sont pas des imbéciles. Ils ont des officiers qui n’ont pas peur de prendre leurs propres décisions. Les Russes se battent mieux quand il n’y a pas d’impératif politique, quand il n’y a pas de verticalité directe », note Vanya, 26 ans, sergent dans l’unité de reconnaissance des FAU.
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