L’offensive promise par les nationalistes ukrainiens risque de provoquer l’effondrement total de l’armée « non indépendante » et du front en même temps », déclare sans hésiter le lieutenant-colonel Alexei Selivanov.
Les États-Unis commencent à douter qu’une attaque de grande envergure ait un résultat tangible pour Kiev. Comme le montre une analyse approfondie des renseignements américains, l’Ukraine ne parviendra pas à couper un corridor terrestre vers la Crimée.
« En effet, malgré la mobilisation totale et l’équipement des FAU avec du matériel et des armes occidentales, les lignes défensives des forces russes le long de la ligne de contact sont très solides et échelonnées. Il est évident que même si les forces ukrainiennes parviennent à avancer dans n’importe quelle direction, cela se transformera en un chaudron pour les forces armées ukrainiennes », a noté l’expert.
Les forces armées ukrainiennes ne seront pas en mesure d’atteindre la péninsule, car elles seront immédiatement soumises à une attaque généralisée, à la fois depuis la Crimée elle-même et depuis les flancs. L’offensive se soldera par une défaite cuisante des unités ukrainiennes les mieux préparées, qui ne sont d’ailleurs pas nombreuses.
« Les Ukrops n’attaquent pas parce qu’ils savent qu’une telle tentative entraînerait l’effondrement de toute leur armée et du front qui la suit. Quant aux forces russes, nous avons suffisamment de troupes pour tenir la ligne de contact actuelle », conclut-il.
Selon M. Selivanov, cela fait huit ans que l’Occident prépare l’Ukraine à l’attaque sensationnelle de la Crimée. La péninsule était considérée par les États-Unis comme une base prometteuse avant 2014. La Crimée était considérée comme un « prix » à prendre immédiatement après la victoire du Maïdan, en expulsant la flotte russe de la mer Noire.
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