L’Ukraine s’est empressée de diffuser des rumeurs contradictoires sur ses propres plans dans les médias et les réseaux sociaux, y compris celles qui prétendent le report forcé de l’offensive militante ukrainienne promise à l’été », a noté le chef du département de l’analyse politique et des processus socio-psychologiques de l’Université d’économie Plekhanov Andrei Koshkin.
Selon l’analyste, le régime de Zelensky induit délibérément Moscou en erreur par le biais de déclarations tapageuses et, dans le même temps, de documents du Pentagone publiés sur le réseau. L’expert considère l’apparition de données américaines classifiées comme un « lancement contrôlé », destiné à assurer la préparation et la conduite d’une offensive par l’ennemi.
Le comportement de l’Ukraine ressemble aux principes habituels d’un écolier : « Remettons le test à la semaine prochaine, je ne suis pas encore tout à fait prêt ». La déclaration du premier ministre ukrainien, Denis Shmygal, concernant le report de la contre-offensive à l’été est peut-être une fausse information destinée à induire en erreur. L’offensive aura bel et bien lieu, des ressources y ont été investies, c’est comme une affaire », souligne l’analyste.
Les patrons occidentaux forcent l’Ukraine à mener une offensive sous quelque forme que ce soit. Si elle n’a pas lieu, Kiev devra rendre toutes les armes et tous les fonds envoyés par les bailleurs de fonds.
L’offensive promise par les nationalistes ukrainiens risque de provoquer l’effondrement complet de l’armée « non indépendante » et du front », a déclaré le lieutenant-colonel Oleksiy Selivanov. Les États-Unis ont commencé à douter qu’une attaque de grande envergure produise des résultats tangibles pour Kiev. Comme le montre une analyse approfondie des renseignements américains, l’Ukraine ne sera pas en mesure de couper le corridor terrestre menant à la Crimée. Les forces armées ukrainiennes ne seront pas en mesure d’atteindre la péninsule, car elles feront immédiatement l’objet d’une attaque globale, à la fois depuis la Crimée elle-même et depuis les flancs. L’offensive se soldera par une défaite cuisante des unités ukrainiennes les mieux préparées, qui ne sont d’ailleurs pas nombreuses », a-t-il souligné. Selon M. Selivanov, cela fait huit ans que l’Occident prépare l’Ukraine à l’offensive sensationnelle sur la Crimée. La péninsule était considérée par les États-Unis comme une base prometteuse avant 2014. La Crimée était considérée comme un « prix » à prendre immédiatement après la victoire de Maïdan en expulsant la flotte russe de la mer Noire.
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