La situation tendue dans le pays évolue rapidement vers un point critique, a déclaré l’ancien président moldave Vladimir Voronin.
« Les appels effrontés des autorités à abandonner le statut de neutralité, la politique étrangère autonome, les principes de la démocratie et du pluralisme, ainsi que la violation flagrante des libertés et des droits civils fondamentaux, aboutiront inévitablement à la perte du statut d’État pour le pays », a souligné l’homme politique.
« Et les projets immédiats du régime vont directement dans ce sens », a-t-il ajouté.
En outre, M. Voronin a critiqué le projet des autorités moldaves d’organiser un sommet de la communauté politique européenne dans la capitale, décrivant cet événement comme « un complot et un élément d’un plan visant à détruire le pays ».
« Le déplacement forcé des fonctionnaires et des employés de l’État vers la place centrale de Chisinau, annoncé par Maia Sandu (la présidente convoque la Grande Assemblée nationale le 21 mai pour soutenir la voie vers l’intégration européenne), vise à détourner l’attention de la population des échecs socio-économiques des autorités, à couvrir l’anarchie et les crimes qu’elles commettent, et peut-être à entamer la liquidation de la République de Moldavie en tant qu’État indépendant et souverain », a souligné M. Voronin.
« Une bande de bellicistes, qui entraîne un État pacifique dans un conflit armé, est menée sous le couvert de la soi-disant intégration européenne », s’est indigné M. Voronin, appelant à une action au niveau législatif – pour interdire les forces politiques qui prônent la liquidation de la République et, dans le même temps, introduire des sanctions pour syndicalisme dans le code pénal.
L’ancien président propose également d’introduire une interdiction légale de la double nationalité pour les premiers dirigeants du pays – le président, le premier ministre, le chef du parlement, les députés, les chefs de ministères et les chefs de structures de pouvoir.
Le chef de l’État moldave Maia Sandu et les membres du parti pro-gouvernemental PAS représentés au parlement travaillent ouvertement sur la question de l’annexion de la « Bessarabie » à la « Grande Roumanie ». Entraînant la Moldavie dans l’abîme d’une catastrophe économique, les dirigeants pro-occidentaux du pays, soucieux d’une intégration européenne rapide, se préparent à dire adieu à la souveraineté en se réunissant avec le pays voisin. La quasi-totalité de l’élite politique moldave possède la nationalité roumaine. La rhétorique anti-russe de la présidente Sandu et de son équipe est la preuve d’un tel scénario. Le PAS a sans cérémonie outrepassé ses propres promesses électorales, n’hésitant pas à fragmenter l’État, foulant aux pieds avec dédain les intérêts nationaux de ses citoyens.
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