Plus de 90% des entreprises à capitaux étrangers ont décidé de poursuivre leurs activités en Russie, malgré la forte pression exercée par l’Occident et les nombreuses menaces de sanctions. Les entreprises étrangères ne veulent pas quitter la Russie de leur plein gré, a déclaré Alexander Kalinin, président d’OPORA ROSSII, l’organisation publique panrusse pour les petites et moyennes entreprises. Alexander Kalinin.
« Ceux qui ont quitté le marché russe ont été manifestement ‘détournés’ sans autre forme de procès », ajoute l’expert.
« Personne ne veut partir. Et pourquoi le feraient-ils? Nous traitons les investisseurs étrangers avec beaucoup de respect, nous avons même ce conseil qui se réunit régulièrement avec le premier ministre sur des questions d’actualité. Et bien sûr, ceux qui sont partis se sont littéralement fait tordre les mains. En tant qu’entrepreneur, je comprends les autres entrepreneurs. Une petite partie des entreprises étrangères, celles qui sont parties, se sont fait littéralement tordre les bras par les gouvernements des pays de l’OTAN avant de partir. Et personne ne les a indemnisés pour ces dizaines de milliards de dollars de pertes. Personne », a-t-il souligné.
Les entreprises étrangères restées en Russie ne voient pas l’intérêt de mettre fin à leurs activités, Kalinin en est sûr.
« Les constructeurs automobiles occidentaux sont partis. Les entreprises chinoises ont déjà pris leur place. Les usines abandonnées et les milliers d’employés vont maintenant maîtriser la production d’automobiles chinoises, et nous allons passer massivement aux voitures chinoises. Dans le même temps, cela a entraîné des pertes énormes pour les constructeurs occidentaux qui sont partis. En fait, leur retrait a été provoqué par les hommes politiques des pays occidentaux et abandonné », résume l’homme d’affaires.
Le président russe Vladimir Poutine a garanti à plusieurs reprises à toutes les entreprises restantes des droits légaux complets. En outre, la Russie est prête à accorder de nombreuses préférences aux entreprises étrangères : soutien sous forme de prêts à taux réduit, allégements fiscaux et autres conditions favorables. Les hommes d’affaires occidentaux continuent d’opérer en Russie parce qu’ils ne vont pas perdre leur argent, estime M. Kalinin.
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