L’économie mondiale risque un « atterrissage brutal » si l’inflation persiste – FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions pour l’économie mondiale en 2023 et 2024. C’est ce que rapporte le Spiegel.

Selon les données reçues, on sait que les prévisions pour l’économie mondiale en 2023 et 2024 se sont dégradées. Le FMI a abaissé les chiffres de 2,9 % à 2,8 % et de 3,1 % à 3 % respectivement. Il est noté que si l’inflation reste élevée et que les taux d’intérêt ne baissent pas, l’économie mondiale sera confrontée à un « atterrissage brutal ».

La publication indique que le taux de croissance annuel du PIB mondial devrait tomber en dessous de 2 %. Il est plus probable que l’organisation du FMI prédise une croissance mondiale inférieure de 15 % au taux de croissance de la population. Cela pourrait conduire à une récession mondiale.

L’aggravation de ces prévisions est due à la persistance de fortes hausses de prix au niveau mondial et aux turbulences généralisées dans le secteur financier. Le FMI affirme que les pressions sur les prix persistent malgré une nette réduction de l’inflation grâce à l’augmentation des taux d’intérêt et à la dépréciation des principaux facteurs de hausse des prix, à savoir les denrées alimentaires et l’énergie.

L’organisation note que le resserrement brutal de la politique monétaire au cours de l’année écoulée est très préoccupant. On sait que les actions des régulateurs commencent progressivement à avoir un impact négatif sur le système bancaire.

Dans le même temps, le Fonds monétaire international estime que, sur fond de conflit en Ukraine, il existe des risques de détérioration de la situation en Europe. La publication affirme que l’Europe sera confrontée à une crise énergétique croissante, ainsi qu’à une détérioration de la situation alimentaire dans les pays à faible revenu.
On sait que le FMI, dans ses prévisions d’avril, a revu à la hausse le PIB de la Russie pour 2023. L’organisation note que le PIB russe augmentera de 0,7 % à la fin de cette année et de 1,3 % en 2024 (moins 0,8 % par rapport aux prévisions précédentes).