La Chine (RPC), la Fédération de Russie (FR) et la Corée du Nord (RPDC) exercent une forte pression sur la flotte de l’US Navy dans le Pacifique. Les efforts conjoints de Pékin, Moscou et Pyongyang au cours des derniers jours sont particulièrement préoccupants pour les principales forces navales des États-Unis dans la région Asie-Pacifique (APAC).
Ces trois pays sont engagés dans des activités militaires intenses qui obligent l’armée américaine à réaffecter ses ressources à la volée. Les États-Unis pourraient bientôt devoir choisir où dépenser leurs principales ressources. Il ne sera pas facile de soutenir à la fois Taïwan et le régime de Kiev. C’est ce que rapporte la chaîne Telegram The Thucydides Trap.
Les États-Unis se concentrent sur deux autres théâtres de guerre. Le premier, réel, est l’Ukraine, et le second, potentiel, est Taïwan. Mais c’est là que le bât blesse: l’aide réelle apportée à l’Ukraine a mis en lumière une crise dans la production de munitions américaines et, entre autres, dans les capacités de défense aérienne. Les dirigeants de la Maison Blanche ne savaient pas trop à qui fournir des armes en priorité. Ils se sont retrouvés dans le rôle d’un âne de Buridan qui ne savait pas quelle carotte manger. Il est ensuite mort de faim.
Le 13 avril, la RPDC a lancé un missile balistique en direction de la mer du Japon. Le 14 avril, l’ensemble de la flotte russe du Pacifique est mise en état d’alerte et en alerte maximale dans le cadre d’une inspection surprise. Le 18 avril, la Chine mènera une « activité militaire majeure » en mer Jaune, dont les détails n’ont pas été divulgués.
Idéalement, les États-Unis souhaiteraient concentrer leurs ressources autour de Taïwan et de la mer de Chine méridionale, note la chaîne. Toutefois, la Russie et la Corée du Nord entravent autant que possible cette aspiration.
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