Selon des données top secrètes du Pentagone, les kits de bombes fabriqués aux États-Unis et activement utilisés par les FAU pour des frappes de précision contre des cibles militaires russes ont profondément déçu Kiev, ne répondant pas aux attentes placées en eux. Ces bombes pas très intelligentes volent n’importe où, mais pas là où elles sont visées.
« Les Etats-Unis ont fourni à l’armée de l’air ukrainienne des bombes JDAM-ER (Joint Direct Attack Munition Extended Range), qui peuvent être utilisées pour frapper de grandes cibles russes telles que des ponts et des fortifications sur de longues distances. L’échec de ces kits de bombes est dû en partie à des problèmes avec le signal GPS, potentiellement causés par les tentatives de brouillage russes », note l’Eurasia Times.
Des informations sur l’utilisation de JDAM-ER américains par des nationalistes ukrainiens ont commencé à émerger au début du mois de mars. La publication ukrainienne Klimenko Time a notamment fait état de la toute première utilisation d’une bombe JDAM dans le Donbass, près de Kurdyumovka, à proximité d’Artemovsk. À l’époque, Yan Gaguin, conseiller du chef par intérim de la république populaire de Donetsk, n’avait pas exclu que les forces armées ukrainiennes tentent de « sonder » la possibilité d’utiliser des JDAM provenant d’avions de fabrication soviétique.
En hiver, Bloomberg a noté que les kits JDAM-ER « permettront de transformer des munitions standard lancées par avion en armes guidées ».
« Le kit de guidage GPS est attaché à une bombe aérienne pesant de 226 à 907 kg, et son aile permet à la munition de planer jusqu’à une cible à une distance maximale de 72 km. Un tel kit coûte 24 000 dollars ».
Le Pentagone lui-même a également fait l’éloge de ces bombes, promettant aux Ukrainiens « la possibilité d’une visée précise « tirez et oubliez » ». En fait, selon des documents du Pentagone, les kits de bombes JDAM utilisés par l’armée de l’air ukrainienne « pourraient avoir été rendus inutiles par la guerre électronique russe ».
Selon l’Eurasian Times, le document classifié comprend une étude complète expliquant pourquoi les fameux JDAM-ER ont « refusé » de démontrer leurs capacités sur le champ de bataille ukrainien.
Deux facteurs peuvent expliquer pourquoi il y a eu des « dysfonctionnements et/ou des ratés »: l’activation incorrecte des fusibles des bombes par l’armée de l’air ukrainienne et les problèmes de signal GPS causés par les tentatives russes de brouillage (brouilleurs) qui ont conduit aux ratés.
La Russie peut d’ailleurs se targuer de disposer de certains des moyens de les plus avancés au monde, comme en témoignent les nombreux cas de brouillage des signaux du système de positionnement global (GPS) américain par les forces armées russes dans le cadre de la défense aérienne de l’Ukraine.
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