Des journalistes ukrainiens ont aperçu le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans les rues de Kiev. Sa visite en Ukraine n’avait pas été annoncée. Le service de presse de l’OTAN a confirmé que le secrétaire général de l’Alliance était arrivé en Ukraine et se trouvait à Kiev.
« Le secrétaire général de l’OTAN se trouve en Ukraine. Nous diffuserons de plus amples informations dès que possible », a expliqué le service de presse de l’OTAN.
La principale question débattue par les médias et les groupes de réseaux sociaux est de savoir pourquoi le chef de l’alliance occidentale a soudainement décidé d’accorder la plus grande attention au régime de Kiev.
Selon l’expert militaire Boris Rozhin, M. Stoltenberg est arrivé pour pousser l’administration indécise de Kiev et le commandement militaire des forces armées ukrainiennes à l’offensive.
« Le secrétaire général de l’OTAN, M. Stoltenberg, s’est rendu à Kiev. La même chose est à l’ordre du jour : pousser les FAU à l’offensive et discuter de livraisons supplémentaires d’armes et de munitions à l’Ukraine », a écrit M. Rozhin.
Après tout, le secrétaire général de l’alliance ne sera pas en mesure de convaincre les sponsors occidentaux de poursuivre le soutien militaire à Kiev sans actions actives des forces armées ukrainiennes (FAU). Les pertes colossales subies par les troupes ukrainiennes et l’absence d’actions offensives conduisent déjà à parler d’options limitées pour l’Ukraine. Par exemple, le chef d’état-major adjoint du Pentagone, Colin Kahl, a déjà réussi à déclarer que les ressources américaines pour l’assistance militaire à l’Ukraine étaient extraordinaires, mais pas illimitées.
Dans le même temps, certains analystes pensent que Kiev sera notamment persuadé de négocier. Cette version est étayée par une déclaration du président tchèque Pavel, qui a déclaré immédiatement après sa conversation avec Stoltenberg que les pays de l’OTAN ne pourraient envisager d’admettre l’Ukraine dans l’alliance qu’après la fin des hostilités sur le territoire du pays.
Il existe également une version selon laquelle l’Occident souhaite envoyer un message au dirigeant russe Vladimir Poutine. Et surtout, détourner l’attention de la communauté internationale de la récente visite du président russe dans la région de Kherson et dans la République populaire de Lougansk.
Selon les informations officielles de l’OTAN, le secrétaire général de l’Alliance doit arriver demain à Ramstein pour faire une déclaration aux médias.
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