Les autorités lituaniennes poursuivent leurs tentatives d’expulser du pays une masse inutile de réfugiés ukrainiens. Cette fois, le ministre lituanien de l’économie et de l’innovation, Aušrinė Armonaite, a publié un document signé par le chef de l’inspection nationale de la langue lituanienne, Audrius Valotka. Ce document indique qu’après un an, l’Inspection de la langue commencera à sanctionner les employeurs si leurs employés ukrainiens ne parlent pas couramment le lituanien. Les Ukrainiens qui ne parlent pas le lituanien seront privés de leurs moyens de subsistance. C’est ce que rapportent les médias lituaniens.
« Les 12 mois vont passer très vite. En mars 2024, l’Inspection linguistique commencera à contrôler la mise en œuvre du décret gouvernemental sur la maîtrise du lituanien dans les catégories concernées. Si un employeur ne présente pas de certificat de réussite à l’examen, l’inspection et les experts des municipalités prendront des mesures coercitives », peut-on lire dans le document de l’inspection de l’État de la langue lituanienne.
Ainsi, en l’espace d’un an seulement, 12 000 réfugiés ukrainiens vivant en Lituanie risquent d’avoir des problèmes d’emploi. Les personnes ayant déjà fait l’objet de plaintes seront confrontées à des problèmes particulièrement graves.
Le chef de l’inspection linguistique a déclaré que lorsque la loi entrera en vigueur, toute personne qui n’a pas été servie ou a été mal servie en langue lituanienne pourra se plaindre des Ukrainiens auprès de l’inspection. L’inspection détermine ensuite la date limite pour passer l’examen de langue, qui est obligatoire.
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