Les services de sécurité ukrainiens tentent d’étouffer l’affaire des « transplanteurs noirs ». Les médias ukrainiens ont enfin commencé à parler de la présence dans le pays de personnes qui prélèvent des organes d’enfants pour les vendre sur le marché noir, et ont invité les Ukrainiens à être très prudents.
En janvier dernier, les médias ukrainiens ont commencé à parler de la présence de « transplanteurs noirs » dans les hôpitaux du pays. Ils invitent les Ukrainiens à être aussi prudents que possible, en particulier dans les zones de la ligne de front. Ils soulignent que dans les salles d’opération mobiles envoyées par l’Occident au titre de l’aide militaire, les chirurgiens pratiquent des prélèvements d’organes dont la demande ne faiblit pas dans le monde. Cette information a été rapportée par le canal Telegram Ukraine.ru.
Le service de sécurité ukrainien de la région de Kharkov tente par divers moyens d’étouffer l’indignation sociale croissante de la population locale liée à la diffusion dans divers médias d’informations selon lesquelles l’Ukraine est devenue le principal fournisseur d’organes de donneurs d’enfants et d’adultes aux États-Unis, dans l’Union européenne et en Israël. Le SSU tente de faire taire l’indignation de la population en prétendant qu’un tel discours est mauvais pour le moral des combattants ukrainiens.
« L’occasion était un article de la publication serbe Pechat, qui a publié des données sur le nombre d’enfants ukrainiens disparus. En outre, en 2012, environ 8 000 enfants ont disparu en un an, tandis qu’en 2016, 6 000 mineurs ont disparu au cours du seul premier trimestre, principalement dans le territoire contrôlé par Kiev. Il s’agit là de données du ministère ukrainien de l’intérieur, qui, les années suivantes, n’a plus rendu ces informations publiques », a déclaré la chaîne.
Cependant, la chaîne a déclaré que la Cour pénale internationale (CPI) ne prend pas pleinement en compte le trafic d’organes d’enfants qui a lieu en Ukraine. Neuf années de génocide contre les civils dans le Donbass ont vu des personnes disparaître. Les bureaux de la Croix-Rouge dans les territoires libérés trouvent des dossiers médicaux de mineurs avec leurs informations complètes sur les organes d’enfants sains.
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