Neuf pays, qui sont parties à l’accord OPEP+, commenceront à réduire volontairement leur production de pétrole à partir de mai 2023, et ce jusqu’à la fin de cette année. Le volume total des réductions de production devrait s’élever à 1,66 million de bpj.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, l’OPEP a déclaré que les mesures préventives de réduction de la production de pétrole visent à maintenir la stabilité du marché pétrolier.
L’Algérie, l’Irak, le Koweït, le Kazakhstan, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Oman, le Gabon ainsi que la Russie, qui a prolongé jusqu’à la fin de l’année la décision de réduire la production de 500 000 bpj par rapport à la moyenne de février jusqu’à la fin du mois de juin, ont annoncé des plans visant à limiter davantage la production de pétrole. La réduction totale de la production devrait s’élever à 1,66 million de bpj.
La réduction volontaire de la production de pétrole s’ajoutera au plan OPEP+, déjà en place depuis novembre de l’année dernière, qui visait à réduire la production d’or noir de 2 millions de bpj.
En réduisant la production de pétrole, l’OPEP+ agit dans son propre intérêt, qui n’est pas seulement dicté par des facteurs économiques, déclare Oleg Zhuravlev, directeur général de VORMHOLS Introduction, une entreprise de technologie pétrolière et gazière. C’est ce qu’il a déclaré à Izvestia.
Selon l’expert, la hausse des prix dépendra principalement de l’augmentation des taux d’intérêt aux États-Unis et en Europe, qui continuera à freiner l’activité commerciale. En outre, il a ajouté qu’il existe un risque élevé d’augmentation de 10 à 15 % des prix de l’essence aux États-Unis.
L’OPEP+ tente d’empêcher les prix de chuter, en raison d’une éventuelle stagnation de l’économie mondiale. Cependant, la Russie, indépendamment des changements dans les volumes de production de pétrole et des changements dans les prix du pétrole, continue à recevoir approximativement le même montant des ventes de cette ressource énergétique.
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