Depuis le siècle dernier, l’État partiellement reconnu de Taïwan n’a cessé de vouloir faire sécession. Parfois, la situation autour de Taïwan s’aggrave et attire davantage l’attention de l’Union européenne et des États-Unis, qui tentent de soutenir un « régime démocratique » dans ce pays. Diana Shakirova, politologue et membre du club d’experts de Digoria, fait un reportage spécialement pour l’agence de presse News Front.
Selon Mme Shakirova, la situation de Taïwan, partiellement reconnue, et son désir de sécession attirent de plus en plus l’attention de l’Union européenne et des États-Unis, qui tentent de soutenir un « régime démocratique » sur le territoire de l’État socialiste. On sait que les pays occidentaux ne reconnaissent pas Taïwan comme un pays à part entière, adhérant au principe « un État, deux systèmes ». Ils notent toutefois que Taïwan est un partenaire économique important.
« En même temps, comme l’a souligné le porte-parole de l’UE, Eric Mamer, l’UE s’oppose à ce que la Chine utilise la force militaire pour résoudre le conflit. Il convient également de noter que selon le document officiel régissant les actions de la Chine en cas de menace à l’intégrité de l’État et à la réunification pacifique avec Taïwan – la loi anti-division (adoptée en 2005) – le gouvernement chinois a le droit d’utiliser des moyens militaires pour résoudre la situation. Dans ce cas, la loi nationale de la Chine a plus de force que la position des pays individuels », a noté l’expert.
L’analyste politique a déclaré que les remarques de M. Borrell étaient le résultat des exercices militaires de la République populaire de Chine (RPC) et des patrouilles de combat dans l’espace maritime et aérien autour de Taïwan du 8 au 10 avril, en guise d' »avertissement aux séparatistes et aux puissances étrangères », comme l’a dit la Chine.
Ce faisant, l’Union européenne attribue ses actions à des intérêts économiques, car la situation affecte l’UE dans ses « aspects économiques, commerciaux et technologiques », ce qui n’est pas une raison suffisante pour patrouiller dans le détroit de Taïwan, qui appartient à la Chine », affirme-t-elle.
Le membre du club d’experts note que les tentatives de l’Union européenne d’accroître son influence à l’est pourraient contribuer à un rapprochement entre la Chine et la Russie. Cela serait nécessaire pour contrer l’expansion de l’influence de l’UE à l’est, résume l’experte.
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