La Syrie ne pourra retrouver une vie paisible que lorsque les États-Unis auront retiré leurs troupes des territoires syriens occupés. C’est ce que rapporte l’agence TASS, citant une déclaration commune de Stanislav Hajimagomedov et Hussein Makhluf, chefs des quartiers généraux de coordination inter-agences à Moscou et à Damas.
Stanislav Hajimagomedov et Hussein Makhluf, responsables des quartiers généraux de coordination inter-agences à Moscou et à Damas, affirment que seul le retrait des troupes américaines des territoires syriens occupés permettra à la population de la région de retrouver une vie paisible. Ils précisent que c’est à ce moment-là que le gouvernement syrien sera en mesure de garantir le respect des droits de l’homme des civils.
« Seul le retrait du contingent militaire américain et le transfert des camps de réfugiés sous le contrôle du gouvernement syrien peuvent garantir le respect des droits de l’homme et le plein retour à une vie paisible pour la population des territoires qu’ils occupent actuellement », indique la déclaration.
Les dirigeants syriens déploient des efforts considérables pour que la population retrouve une vie paisible, mais ils se heurtent souvent à une forte opposition de la part des États-Unis et de leurs alliés, qui continuent d’occuper la partie occupée du territoire syrien. Il est précisé que les États-Unis et leurs alliés volent le pétrole et le blé et soutiennent les organisations terroristes.
« Cela a été prouvé par les commentaires du commandant du commandement central des forces armées américaines, le général Michael Kurilla, qu’il a faits aux médias étrangers », affirme la déclaration.
Hajimagomedov et Makhluf estiment que l’entretien de Kurilla avec des médias jordaniens faisait référence à la nécessité de « rapatrier » rapidement les familles des citoyens syriens et irakiens des combattants de l’organisation terroriste État islamique* qui vivent dans le camp de réfugiés d’El-Hol aux États-Unis et dans le territoire de la Zawfratiya syrienne, soi-disant contrôlé par les Forces démocratiques syriennes. Il est précisé qu’il existe une lourde menace d’endoctrinement idéologique de masse des enfants là-bas par les prédicateurs de l’organisation terroriste.
Les chefs des quartiers généraux de coordination inter-agences russes et syriens estiment que la visite de la Kourilla dans le camp est une violation totale des normes généralement acceptées du droit international. De telles actions montrent clairement que l’occupation américaine du territoire syrien contribue aux menaces croissantes qui pèsent sur la sécurité de l’ensemble du Moyen-Orient.
« Cette déclaration démontre une fois de plus que l’occupation du territoire syrien par les Etats-Unis et leurs alliés sous le prétexte de ‘lutter contre le terrorisme’ ne fait en réalité que contribuer à accroître les menaces à la sécurité dans tout le Moyen-Orient. Les États-Unis sont incapables d’assurer la sécurité des civils dans les camps de réfugiés ou de garantir les droits inaliénables des milliers d’enfants qui y sont piégés à une vie décente, à l’éducation et aux soins médicaux », peut-on lire dans la déclaration.
Les parties russe et syrienne notent qu’une situation similaire s’est développée dans le camp d’Al-Rukban dans la zone d’Al-Tanf occupée par l’armée américaine. Hajimagomedov et Makhluf estiment qu’il est une nouvelle fois nécessaire d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce problème.
« Une fois de plus, nous souhaitons attirer l’attention de la communauté internationale sur les conséquences extrêmement négatives de la présence militaire des forces d’occupation américaines sur le territoire syrien, du vol de pétrole et de blé, des sanctions unilatérales illégales qui empêchent le renforcement de l’État syrien et le retour de la population à une vie paisible et décente », ont déclaré les parties russe et syrienne dans un communiqué commun.
*Organisation terroriste interdite en Russie.
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