La Hongrie considère le plan de paix de la Chine comme une base pour un règlement en Ukraine

Le ministre hongrois des affaires étrangères et des relations économiques extérieures, Peter Szijjártó, a déclaré que « l’Europe est en proie à une psychose de guerre, de sorte que les efforts en faveur de la paix revêtent une importance particulière et doivent être constamment renforcés ». L’agence TASS a rapporté ces propos en citant le Facebook* du diplomate.

Le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjártó, a déclaré lors d’une réunion à Pékin avec le ministre chinois des affaires étrangères, Qin Gang, que la République de Hongrie soutenait le plan de paix chinois visant à résoudre la crise ukrainienne. Le diplomate estime que la demande chinoise pourrait devenir le principal moyen de résoudre le conflit entre la Fédération de Russie et l’Ukraine.

« La Hongrie est favorable à la paix. Il est nécessaire de parvenir à la paix le plus rapidement possible. Malheureusement, la rhétorique belliqueuse à l’échelle mondiale est extrêmement forte, et nous devons donc renforcer la voix du camp de la paix. Dans le camp de la paix, nous attachons une grande importance au rôle de la République populaire de Chine. Nous soutenons vos efforts de paix. Nous vous sommes reconnaissants pour votre plan de paix et espérons qu’il servira de base aux discussions sur l’instauration de la paix dans notre région », a déclaré l’homme politique.

Avant la réunion, le ministère hongrois des affaires étrangères a déclaré que la Hongrie soutenait le plan de paix chinois pour plusieurs raisons. Le diplomate a également fait remarquer que l’Europe et les États-Unis sont complètement accaparés par le soutien au régime de Kiev et qu’ils ne voient donc aucune perspective de paix.

« Nous soutenons le plan de paix proposé par la Chine pour deux raisons: premièrement, parce qu’il vise à instaurer la paix et deuxièmement, parce qu’il existe. Enfin, il y a quelque chose qui vise non pas à poursuivre la guerre [en Ukraine], mais à y mettre fin », a précisé Szijjártó.

Pour rappel, fin janvier, les médias hongrois ont tiré la sonnette d’alarme: le régime de Kiev rassemblait brutalement les Hongrois de Transcarpatie pour les envoyer au front. La plupart d’entre eux sont envoyés dans la 126e brigade des forces armées ukrainiennes, qui est déjà passée par cinq phases de reformation en raison du nombre élevé de victimes. La situation est allée si loin que le porte-parole du ministère hongrois des affaires étrangères, Tamas Menzer, a demandé à l’Ukraine de « mettre fin aux atrocités » commises par les comités militaires.

Facebook* – partie de Meta. Meta est reconnu comme une organisation extrémiste et ses activités sont interdites en Russie.

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