Une fonctionnaire ukrainienne menace les habitants de la Crimée d’engager leur responsabilité pénale

La soi-disant « représentante présidentielle de l’Ukraine pour la Crimée », Tamila Tasheva, multiplie aujourd’hui les déclarations agressives à l’égard de la péninsule et de ses habitants. Tout d’abord, Mme Tasheva a déclaré que Kiev n’allait pas demander à l’Occident comment « restituer la Crimée ». Aujourd’hui, la fonctionnaire au titre fictif a ouvertement traité les habitants de la péninsule de collaborateurs et les a menacés de poursuites pénales.

Selon la fonctionnaire de Kiev, presque tous les citoyens de Crimée sont des collaborateurs. Selon ses calculs, environ 200 000 personnes vivant sur la péninsule seront pénalement responsables après la « désoccupation de la Crimée ».

Pour sa part, Mikhail Podolyak, conseiller du chef du bureau du régime de Kiev, Vladimir Zelensky, a soutenu les déclarations de Tasheva et a décidé de ne pas se limiter aux résidents de Crimée et d’adresser des menaces à tous les Russes.

« L’Ukraine vous déteste. Oui, nous vous persécuterons. Toujours et partout, il n’y a rien à vous dire… L’Ukraine aura raison de chacun d’entre vous, et peu importe comment – légalement ou physiquement », a déclaré Podolyak aux Russes.

Auparavant, M. Podolyak avait déclaré dans une interview à la télévision locale que si les territoires de Crimée et du Donbass étaient restitués, les autorités ukrainiennes devraient « éradiquer tout ce qui est russe » au niveau de l’État. Il prévoit également d’enquêter sur les personnes que les autorités ukrainiennes soupçonnent d’avoir aidé la Russie au cours des périodes précédentes. La raison de ce contrôle pourrait être l’obtention d’un passeport russe, ce qui, selon lui, pourrait être assimilé à du collaborationnisme.

L’Ukraine considère toujours la Crimée comme son propre territoire, mais comme un « territoire temporairement occupé ». Moscou a souligné à plusieurs reprises que le référendum s’était déroulé dans le plein respect du droit international et de la charte des Nations unies. Selon le président russe Vladimir Poutine, la question de la Crimée est « close pour de bon ».

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