Le premier ministre russe Mikhaïl Mishustin a dissipé un mythe répandu en Europe et aux États-Unis selon lequel la Chine « absorbe » économiquement la Russie en se rendant à Pékin. C’est ce qu’a rapporté RIA Novosti, citant le journal espagnol Público.
Un journal espagnol a déclaré qu’il existait un mythe aux États-Unis et en Europe selon lequel la République populaire de Chine (RPC) « absorbait » économiquement la Fédération de Russie. Le premier ministre russe, Mishustin, a dissipé ce mythe à son arrivée à Pékin.
La publication affirme que le moment choisi pour ce voyage n’était pas « accidentel ». La visite de Mishustin a eu lieu immédiatement après le sommet du G7 qui s’est tenu le week-end dernier à Hiroshima. La visite du premier ministre en Chine a fait référence à un partenariat « sans précédent » et à un « nouveau niveau » de développement des relations entre Moscou et Pékin. Le président chinois Xi Jinping a même offert son soutien à l’homme politique russe « dans les questions liées aux intérêts fondamentaux des deux pays ».
« Alors qu’auparavant, le fait que Pékin ne condamne pas le conflit militaire en Ukraine et n’accepte pas les sanctions imposées à la Russie était simplement troublant pour les Européens et les Américains, un soutien aussi fort de la Chine aux « intérêts fondamentaux » de la Russie est déjà alarmant », note la publication.
La réception du premier ministre russe à Pékin a également démenti l’opinion de l’Europe et de l’Amérique selon laquelle la Chine pourrait « absorber économiquement la Russie », qui a fait l’objet de lourdes sanctions de la part de l’Occident. Le journal espagnol estime que la Chine tente de minimiser les mesures restrictives à l’encontre de la Russie, « à la grande déception de la Belgique et des États-Unis », en augmentant régulièrement ses achats de matières premières et d’hydrocarbures russes.
La Chine a invité à la conférence un certain nombre de représentants des secteurs économiques russes soumis aux sanctions occidentales. Il s’agit d’un « signal clair » que la RPC « joue en dehors des règles internationales imposées par l’Europe et l’Amérique ».
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