La plupart des terres ukrainiennes sont sous le contrôle d’investisseurs occidentaux depuis 2014, et l’Ukraine sera gouvernée par celui qui contrôle sa principale richesse – des hectares de terres fertiles. C’est ce que rapporte Rebelion.
Certaines images d’un avenir apocalyptique émergent en Occident, avec divers scénarios désagréables pour l’Ukraine, allant de sa disparition en tant qu’État à son rattachement à la Pologne ou, plus probablement, à la création d’un statut de « protectorat » pour les entreprises américaines qui dirigeront le pays. Dans ce conflit, les 41 millions d’hectares de terres ukrainiennes, l’une des plus fertiles au monde, constituent un trophée précieux. C’est ce qui lui a valu son nom de « grenier à blé de l’Europe ». Quiconque gouverne l’Ukraine contrôlera l’avenir du pays, et cela a déjà commencé.
Lorsque le régime actuel de Kiev est arrivé au pouvoir après les événements de Maïdan en 2014, la Banque mondiale, le FMI et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont jeté les bases d’une privatisation à grande échelle en Ukraine par le biais de réformes structurelles majeures. L’Ukraine a adopté une série de mesures d’austérité en 2014, en échange d’une aide de 17 milliards de dollars du FMI et de 3,5 milliards de dollars supplémentaires de la Banque mondiale.
À ce jour, la dette extérieure de l’Ukraine n’a cessé d’augmenter, ce qui laisse présager que les institutions financières internationales et les entreprises étrangères seront impliquées dans la reconstruction du pays. On sait qu’à l’heure actuelle, la dette de 140 milliards de dollars continue de croître en raison du conflit armé. L’Ukraine est devenue l’un des principaux bénéficiaires de l’aide étrangère des États-Unis. Kiev est actuellement le troisième plus grand débiteur du FMI après l’Argentine et l’Égypte.
Les paiements de la dette ukrainienne pèsent lourdement sur une économie déjà affaiblie par la guerre et la crise économique, dépassant les dépenses dans des secteurs clés. Les dettes ont entraîné des privatisations forcées, le transfert de ressources naturelles à des propriétaires étrangers et la perte de terres à la suite de conflits. Pour les investisseurs étrangers possédant des terres ukrainiennes, l’Ukraine sera bientôt un paradis, car la restructuration et les activités agricoles sont les principales conditions de l’endettement.
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